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puce Sarah Moon - PasséPrésent
Musée d'Art Moderne de Paris  (Du 18 septembre 2020 au 4 juillet 2021) 

Le Musée d’Art Moderne de Paris présente une exposition sur l'oeuvre de la photographe Sarah Moon.

Intitulée "Sarah Moon - PasséPrésent" et organisée sous le commissariat de Fanny Schulmann, conservateur du patrimoine attachée au MAM, elle a été conçue par Sarah Moon, qui en assure la direction artistique, selon un parcours affranchi tant de la linéarité chronologique que de l'exhaustivité attachée à la rétrospective.

L'artiste, photographe et cinéaste, indique l'avoir pensé comme une installation façon "Bits and Pieces" (Bouts et morceaux) pour une mise en résonance articulée autour de sa filmographie, et plus précisément du thème du fabuleux de quatre de ses opus qui revisitent des contes populaires, et un livre inachevé qu'elle indique ne pas vouloir publier.

Ordonnée comme une déambulation mnésique avec des oeuvres dépourvues de cartel didactique, elle ne ressort pas à la monstration balisée mais à la mise en résonance ce qui implique pour le visiteur une démarche analytique pour tenter de l'appréhender même si sont tracés aux murs quelques pistes de réflexion par ailleurs toutefois s'avèrent paradoxales.

Telle la citation en quasi préambule, ("Je guette l'imprévisible, j'attends de reconnaître ce que j'ai oublié") et une démarche narrative apparemment contradictoire ("J'invente une histoire qui n'existe pas, je crée un lieu ou en efface un autre, je déplace la lumière, je déréalise et j'essaie". Les seules certitudes tiennent à ce qui semble être celle d'une approche proustienne du temps et à la pratique d'une photographie narrative.

Sarah Moon, la quête de la vérité de la fiction

Après la photographie de mode, et notamment la campagne publicitaire pour la marque Cacharel à la fin des années 60 avec laquelle elle gagne ses galons et accède à la reconnaissance qui l'inscrit dans l'histoire de la photographie de mode, Sarah Moon se consacre à des travaux personnels caractérisés par un tropisme évident pour la photographie moderniste et la photographie narrative.

Ainsi, pour la photographie pictorialiste par le traitement "impressionniste" de l'image avec les techniques de tirage argentique, autour du grain et du flou, pratiquées par son tireur Patrick Toussaint qui participe d'une esthétique reconnaissable, le cinéma expressionniste avec le monochrome noir/blanc qui exalte le clair-obscur et la photographie surréaliste avec des clichés qui évoquent les expérimentations de Brassai et de Kertész.

Et la réunion de clichés de différentes périodes appréhendés comme des arrêts sur image dont l'agencement évoque un plan-séquence met en évidence la fictionnalisation du réel et la narration visuelle qui président à l'oeuvre de Sarah Moon.

La seconde évidence révélée tient à l'iconographie avec le sujet féminin de prédilection et dans un double registre, celui classique du portrait et celui, plus atypique, de la silhouette avec une femme aux traits non identifiés et non identifiables en raison d'un cadrage tronqué, d'une prise de vue en plongée, comme pour la série sur le motif de la baigneuse, ou de dos, du port d'un chapeau à large bords ou de l'apposition des mains également présents pour les photos de mode comme pour celles de 1996 pour Issey Miyake dont certaines en couleur

A noter une salle des collections permanentes dédiée à son mari l'éditeur Robert Delpire décédé en 2017 qui a fondé le Centre National de la Photographie.

Et à voir en vidéo la rencontre avec Sarah Moon lors de la 10ème édition du Festival planche(s) contact de Deauville dont elle assurait la présidence

 
En savoir plus :

Le site officiel du Musée d'Art Moderne de PAris

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation du Musée d'Art Moderne de Paris


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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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