Il y a quelque chose qui frappe d’emblée quand on écoute ce disque, dès les premières secondes, c’est une sorte de simplicité mais pas comme synonyme de facilité plutôt comme une sorte d’évidence, une évidence mélodique, dans l’écriture, dans les sonorités, dans les arrangements soignés. Et cette évidence amène à une lumière, une clarté. Cette écriture, cette façon d’envisager la musique, vient peut-être chez Dominique Fillon de ses années passées dans la variété auprès de Fugain, Lavilliers ou Sanseverino.
La lumière qui irradie ce disque, c’est celle de Los Angeles. "Une lumière intense, rassurante et inspirante" pour le pianiste français. C’est dans la fréquentation d’un club de jazz là-bas qu’il va rencontrer Alex Boneham (contrebasse) et Dan Schnelle (batterie). Ce trio se verra augmenté, pour coller encore plus à l’imaginaire de Fillon, avec le trompettiste Sylvain Gontard et un quatuor à cordes composé d’Akemi Fillon, Miwa Rosso, Camille Borsarello et Yoko Levy-Kobayashi. Le plaisir de jouer ensemble est manifeste et cette énergie, cette musique, ces mélodies et ce groove, cette lumière que l’ensemble capte si bien est un vrai petit bonheur.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa filmographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !