S’il y a bien quelque chose que l’on peut retenir de la discographie de Da Capo et que l’on retrouve une nouvelle fois dans ce septième disque, ce sont les qualités d’écriture. Une exigence, une façon de soigner les choses. Le résultat n’appartient qu’à eux, enfin surtout à Alexandre Paugam (avec Cédric Sabatier à la guitare, Jean-Noël Vuidart aux saxophones, David Fauroux à la basse, Florent Ville à la batterie, Margaux Aubert à l’alto et Alban Sarron à la trompette).
Une pop comme du velours, sur le fil, préférant l’intensité à la légèreté, à la limite parfois du grandiloquent, la voix d’Alexandre Paugam y étant pour beaucoup, mais pas que. Il y a cette mélancolie, ce lyrisme noir, ces mélodies, cette façon de presque suspendre les choses, la tension dans les climats et ces beaux arrangements. Un côté baroque, qui pourrait être un piège mais que le groupe maîtrise à merveille, sans jamais tomber dans les clichés et dans quelque chose de factice. La preuve par exemple dans "Lonely", avec son saxophone aux accents free jazz. Il faut beaucoup de talent, de maîtrise musicale pour jouer ce genre de musique, pour s’amuser avec les émotions. Da Capo est maître en la matière.
Coup de froid sur le pays, tant en terme de météo que de politique. Réchauffons nos petits coeurs avec de la musique, des livres du théâtre et la MAG#90...
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