Un EP avec une grenouille qui fume une cigarette en couverture et comportant un titre dénommé The Frog devait obligatoirement être chroniqué dans Froggy’s delight. Et le comble est que le disque est bon !
Liquid Bear est un quatuor parisien formé en 2018 composé de Kostia Yordanoff (chant, basse), Ilya Franciosi (guitares, choeurs), Gaspard Kremer (claviers), Adrien Rouyer (batterie, choeurs) et ils viennent a priori d’horizons différents, ce qui donne à leur musique une hétérogénéité très appréciable.
Ce second EP prend donc de nombreuses directions sonores entre rock, grunge, stoner ou prog avec des influences comme King Crimson, Deep Purple, Alice In Chains ou Queens of Stone Age. A travers les 5 titres qui le composent, on navigue entre le psyché prog des années 70, le guitare solo heavy 80’s, le grunge des années 90’s et le stones des 00’s. Il est bien évident qu’avec de telles références, on ne pouvait qu’aimer Heavy Grounds.
L’EP s’ouvre avec "Goblin Crusher" et d’ailleurs, Goblin nous renvoie aux britanniques d’Orange Goblin avec un son lourd stoner allié à une voix triste et hargneuse à la Layne Staley d’Alice In Chains (et oui, rien que ça). On est donc conquis dès le départ.
On enchaîne avec "The Frog" et des riffs tranchants, un son plus direct comportant même un solo de guitare limite heavy metal. "Wainting to Burst" adopte un tempo bien lourd et sur "Billions of crabs", le rythme se fait plus lent avec une guitare lancinante pour finir sur un solo psyché. On finit avec le furieux "Heavy Ground".
Liquid Bear nous offre donc avec Heavy Grounds un très bel EP.
De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.