Il y a un peu plus d’un mois sortait, sans faire trop de vague l’EP de Liquid Bear : Heavy Grounds.
C’est un mélange de rock, de rock progressif à l’image d’un King Crimson, influence revendiquée du quatuor, qui s’est formé à Paris et qui regroupe Adrien Rouyer à la batterie, Kostia Yordanoff au chant et à la basse, Illya Franciosi à la guitare et enfin Gaspard Kremer aux claviers.
Dès le départ, les fondations d’un EP fondamentalement rock, voire stoner avec de bons riffs et un peu de fuzz. Le solo de guitare de "The Frog" n’est pas sans rappeler l’univers d’un Van Halen ou d’un Steve Vaï. Et c’est plutôt très bon, croyez-moi.
Pourtant, le groupe l’annonce clairement : il souhaite se démarquer de l’identité visuelle et sonore du stoner et souhaite proposer une composante plus prog’. Je ne vais pas vous mentir la pochette de l’album, puisqu’on parle du visuel, m’a plutôt parlé : une grenouille, quoi de mieux pour notre webzine ! L’auraient-ils fait volontairement ? Je ne pense pas. La pochette est l’œuvre de Benjamin Leloutre dont le travail est au passage assez somptueux.
Trève de plaisanterie, cet EP nous propose quelque chose de vraiment très puissant et très lourd (oui, heavy en anglais) ! Le chant t’entraîne assez rapidement dans la frénésie et la musique nous enveloppe de son énergie pure et dure.
Cet EP se veut un peu pessimiste puisque les thèmes abordés sont la maladie, la fin du monde et la recherche de la place dans la société. Mais surtout cet EP est un peu trop court pour moi. Tant mieux me diras-tu, cela sous-entend que ce groupe a touché son but : nous séduire et nous donner envie d’en écouter et d’en voir plus. Beaucoup plus !
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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