En juin 2020, je t’avais présenté Daniel Jea, lors de la sortie de son album A l’instinct, à l’Instant. Et si tu t’en rappelles (en fait, si tu ne t’en rappelles pas tu peux cliquer sur le lien, et ça restera entre nous), je t’avais dit tout le bien que je pensais de ce guitariste qui a joué avec Damien Saez, La Grande Sophie ou encore Françoise Hardy.

Pour son quatrième album, En suspens, Daniel Jea partage toujours le studio avec France Cartigny (synthé, percus et chœurs) et Emilie Rambaud (batterie, chœurs).

L’album a été enregistré et mixé par Stéphane Prin (Jean-Louis Murat, Miossec entre autres) aux studio Zemixx et masterisé par Benjamin Joubert (The Limiñanas, Thérapie Taxi…). L’album, ou plus précisément le concept album s’articule autour de la violence et la pochette n’en est que plus parlante : une voiture, de luxe, en flamme.

Il commence par une voix qui compte, lentement, sûrement et qui nous amène ensuite dans un flot très rock et très percutant : "Avance" malgré son intro plutôt calme part fort et nous entraîne, on ne va pas se mentir c’est rock, très rock et les textes clairs et nets (ma maman m’a dit de ne pas dire de gros mots en public alors tu écouteras, non mais oh).

Et ça continue avec "Ne pas", "Tombe", et ainsi de suite pendant 9 titres, tous très rock. 9 titres comme autant de coup de poing, de manifeste, de triste constat sur ce monde, avec "des gros riffs et des gimmicks catchy" et où il "explore les conséquences du décalage entre le monde politique et la population". (sic)

Parce que oui, Daniel Jea est là pour faire du rock et montrer (dénoncer ?) un monde pas toujours très beau ! Daniel Jea souhaite aborder "la crise sanitaire et exprimer la colère et le désarroi ressenti face à la violence perpétrée".

Je ne peux que t’encourager à aller écouter cet album, te faire ton propre avis. Peut-être te reconnaîtras-tu dans ces textes, ou pas du tout. Ce qui est sûr, c’est que cela ne laisse pas indifférent et c’est bien là le plus important !