Honte à moi, je n’ai encore jamais lu le moindre ouvrage de Lee Child, je ne fais donc pas partie des millions de lecteurs qui attendent chaque année une nouvelle publication. Alors pour ne pas rester idiot, j’ai pris la décision de m’attaquer à son dernier ouvrage, paru le mois dernier, intitulé Minuit, dernière limite.
J’ai donc découvert Jack Reacher, celui que rien ne peut arrêter d’après sa réputation. De passage dans une petite ville du Wisconsin, Jacques Reacher découvre une bague de West Point dans la vitrine d’un prêteur sur gage. Plus intrigant encore, cette bague a appartenu à une femme.
Pourquoi cette femme, ancienne de West Point, s’est-elle séparée d’un bijou si précieux, preuve de quatre années de durs combats en Irak et en Afghanistan ? Ancien de West Point lui-même, Reacher soupçonne un vol, voire pire, et décide de retrouver cette femme et de lui rendre sa bague.
Ainsi commence un périple de plus en plus violent et crépusculaire qui va le voir errer jusque dans les déserts du Wyoming et régler leur compte à tous ceux qui, bikers, dealers et corrompus divers, n’ont aucune envie de le voir fouiner dans leurs trafics. Au fil de son voyage, Reacher comprend que cette bague raconte surtout l’honneur, mais aussi l’horreur de ce qu’a vécu et vit encore cette femme, qu’il lui faut sauver coûte que coûte.
Voilà là une lecture mitigée pour ma part et cette découverte de Jack Reacher s’est avérée plaisante, sans plus, me faisant penser à une bonne série policière que l’on pourrait regarder sur des plateformes de séries. Ça reste percutant, cela nous parle du trafic de drogues aux Etats-Unis, de celui des opiacées.
Et cela traite aussi des blessures de guerre, des traumatismes psychologiques de ceux qui sont revenus de guerres épouvantables comme celles d’Irak ou d’Afghanistan. Et évidemment, cela résonne un peu avec l’actualité récente et le départ des soldats américains du bourbier afghan.
A travers de cet ouvrage, l’auteur nous dévoile donc aussi un message politique au travers d’une critique de la politique américaine et du sort qu’elle réserve à ses enfants revenus de l’enfer.
Je ne sais pas si ce livre est l’un des meilleurs des ouvrages de Lee Child. Je suis curieux d’en lire un autre pour me faire une idée plus précise sur cet auteur. Vu le catalogue qu’il possède, je ne vais avoir que l’embarras du choix. |