"Je ne suis pas une grande dame de la chanson, Je ne suis pas une tulipe noire,
Je ne suis pas un poète,
Je ne suis pas un oiseau de proie,
Je ne suis pas mystérieuse,
Je ne suis pas désespérée du matin au soir,
Je ne suis pas une mante religieuse,
Je ne suis pas dans les tentures noires,
Je ne suis pas une intellectuelle,
Je ne suis pas une héroïne,
Je suis une femme qui vit, qui respire, qui aime, qui souffre, qui donne, qui reçoit et qui chante"
Reprendre Barbara est quelque chose pour le moins délicat. Naturellement la voix est au centre, elle doit être comme disait la chanteuse "le principal témoin de nos émotions, du premier cri jusqu’au dernier souffle qui demeure un son". Elle doit être un lien, contenir l’intimité, une force, ses failles. Elle doit venir de l’intérieur, ne pas tricher, et sonner juste, sans jamais trop en rajouter, poésie fragile et délicate.
Il y a beaucoup de sensibilité, d’expressivité dans les interprétations de Priscilia Valdazo quand elle chante "Au bois de Saint-Amand", "Le Soleil Noir", "Dis, quand reviendras-tu", "Je ne sais pas", "Ma plus belle histoire d'amour, "Septembre"... Avec Lucas Henri à la contrebasse, Vincent Lochet à la clarinette et clarinette basse, Pierre Cussac à l’accordéon et Léonardo Montana au piano, elle se réapproprie ces chansons avec des arrangements qui habillent plus qu’ils ne cherchent à travestir.
Un titre en hommage à Shane McGowan disparu cette semaine après avoir vécu une vie comme s'il n'en avait qu'une et il avait sans doute bien raison. Et puis c'est bientôt noel, le temps des cadeaux alors voici notre sélection hebdomadaire.