Le zinc, cela m’évoque un coin de comptoir. Un lieu de sociabilité, d’échanges et de discussions enflammées, parfois enivrées. Mais, et je l’ai appris il y a peu, le zinc est aussi, en argot, un cousin.
Ton Zinc, le groupe dont je vais te parler, est né de la rencontre de Nico, guitariste et chanteur avec son cousin, en 2012. De ce duo vont naître des chansons, mais jouer à deux ce n’est parfois pas suffisant. Comme dans un bar, il y a des arrivées : Elie à la batterie, Micka, qui remplace le cousin à la guitare et au chant, Rose apporte son accordéon, Jennifer son violon et Loïc vient y ajouter son saxophone et enfin, dernier cousin adoptif, arrive Rémy avec une contrebasse. Ils se retrouvent donc à 7 et autoproduisent deux albums : Philosophie de comptoir en 2014 et Des têtes et des Poings en 2017.
Musicalement, c’est ce que j’aime : de la chanson française : électrique ou acoustique, ce sont des histoires de tous les jours, inventées ou réelles. Bien sûr des esprits chagrins me rétorqueront qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Faux répondrais-je. Ils nous proposent leur vision de la société, du monde qui nous entourent et musicalement il y a les apports de rap, reggae qui enrichissent ces fragments de vies.
L’objet est très sympa. Un poster à déplier, reprenant d’un côté la pochette et à l’intérieur un dessin de poing levé, revendicateur et un texte qui commence par : “A l’heure où on perd notre planète, il faudrait dire qu’il est grand temps depuis qu’y a plus d’humains dans l’être depuis qu’on oublie nos enfants. Mais est-ce qu’on la mérite vraiment ?”
Ils revendiquent, s’expriment, chantent, jouent de la musique. Si, toi aussi, tu aimes les groupes français, indépendants et qui ont des choses à raconter, alors Ton Zinc est le groupe que tu dois écouter !