Avec leur victoire à l’Eurovision et leur succès grandissant sur scène, le groupe Maneskin aura eu au moins pour mérite de replacer l’Italie sur la carte musicale. Cela a ainsi permis de mettre un coup de projecteur sur la scène musicale italienne pour les curieux comme nous.
Voici donc dans un style totalement différent bien loin du hard rock : Her Skin ou Sara Ammendolia, une auteure compositrice interprète, âgée d’une vingtaine d’années, originaire de Modène, qui développe une indie folk à la manière de Phoebe Bridgers.
ll s’agit de son deuxième album composé de neuf titres chantés tous en anglais. Les textes se présentent comme mélancoliques en totale adéquation avec des mélodies plutôt dépouillées. Her Skin développe dans ses textes les thèmes liés à son âge correspondant à une période de la vie entre l’âge adulte et la sotie de l’adolescence.
En tout cas, l’album n’est en rien linéaire comme peut parfois l’être indie folk avec de belles variations de rythme (notamment "Heavy-hearted", "Confident"). Sinon, il y règne une atmosphère intimiste ("Bones", "Changing").
Seul bémol, on aurait aimé un titre chanté en italien qui aurait probablement renforcé le joli côté nostalgique de ce disque.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa discographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !