Herman Dune est de retour avec un nouveau projet qui n’est pas un nouvel album. Ce projet est une anthologie acoustique constituée de trois disques dans lesquels on va prendre plaisir à réécouter ses morceaux composés au cours des 22 dernières années dans des versions mises à nu, jusqu’à l’os le plus intime. Le premier volume vient tout juste de sortir, les deux autres devraient suivre au cours des prochains mois.

Le disque a été produit dans son studio habituel à San Pedro en Californie et le disque s’accompagne d’une tournée qui verra Herman Dune se produire au Café de la Danse le 2 novembre prochain.

Ce premier disque nous propose treize titres que l’on redécouvre avec plaisir autour d’un son brut et direct, avec la voix toujours autant rocailleuse et singulière d’Ivar. Pour les instruments, la vieille guitare compagnon d’Herman Dune est toujours bien présente, accompagnée d’une non moins très jeune mandoline achetée après un concert canadien. A cela s’ajoutent d’autres instruments comme l’harmonica, l’accordéon, le piano et la contrebasse. Sur deux titres, Herman Dune est accompagné du violon de Julie Holland, rencontrée sur la musique d’un film d’Edouard Deluc qui sortira en novembre.

Au travers des treize titres proposés par Herman Dune dans une configuration dépouillée se trouve en grande partie les thèmes qui parcourent l’existence de l’artiste. De l’amour bien sûr que l’on retrouve sur le titre "I wish that I could see you" mais aussi sa jeunesse, à l’époque de Nirvana sur "Not on top". On retrouve aussi l’angoisse sur "Good for non one", la solitude aussi et la rupture sur "Next year in Zion", titre écrit après la séparation avec son frère.

Alors même si on espérait avoir un nouvel album d’Herman Dune, on se contentera de ce nouveau disque et des deux suivants qui nous permettent de redécouvrir l’incroyable discographie d’Herman Dune.