Les années passent (depuis 1964 quand même), la formation évolue (composée actuellement de Jan Talich et Roman Patocka aux violons, Radim Sedmidubsky à l’alto et Michal Kanka au violoncelle) mais il y a des choses qui semblent ne jamais changer dans le Quatuor Talich.

On ne fabrique une légende, car on peut dire que le Quatuor Talich est une légende, mais une légende bien vivante, sans être capable de perpétuer la tradition, de garder un haut niveau de virtuosité, un son, un esprit.

On retrouve donc dans ce disque ce lyrisme, un jeu ample, une profondeur de son, une expressivité, la recherche de la clarté polyphonique au profit de la ligne mélodique, l’équilibre des tessitures héritée de l’interprétation du répertoire classique. L’interprétation du quatuor n°12 "américain" donnent l’impression de toujours se bonifier. On trouvera avant le Mouvement de quatuor en fa majeur et les Huit valses op. 54, présentées dans la version pour quatuor à cordes. Superbe.