"Ti’bal tribal c’est le bal de tous les accents.
Du rhizome en dansant, en veux-tu en voilà.
En langues d’ici ou de là-bas.
Œcuménique et créatif, il vous tape l’enfant d’là bal,
Vous joue la valse des étiquettes en "huit et demi" de Rota,
Une cumbia Mingusienne de berbère les fagots,
Un tcha de la tchatche de sézigue,
Un fandingo en trio de Janeiro.
Et "gens passent" !
On mixe. C’est joyeux, ludique, érotique.
C’est de vous que nous apprenons à faire danser la vie.
Seule à seul ou en couple
En cercle circassien,
En ronde instantanée,
En petits moments de liberté.
De la tête aux pieds." André Minvielle

Le bal c’est la fête, c’est la joie, le partage, l’amitié, la danse, c’est la vie. Cette vie plus que tout, plus que le Covid, la crise sanitaire. "Présentiel ? Essentiel ? Existentiel ? Ne plus se frôler, se toucher, transpirer ? Ne plus s’approcher ? "Distanciel" ? Ne plus sortir de scène fourbu, flappi, mais des étoiles d’atomes crochus plein les mirettes ? Adieu le bal ? Impossible…" Impossible oui. Impossible pour André Minvielle comme pour nous. Car il faut absolument assister, participer à ce grand moment de communion entre musiciens et le public.

Dix ans que le "vocalchimiste", André Minvielle (au chant et à la batterie) trimballe son bal avec Juliette Minvielle (au clavier et au chant) et Fernand "Nino" Ferrer à la basse. Et puis des invités : René Lacaille, Marc Perrone, Jean-Luc Amestoy, Marc Berthoumieux sur ce disque on retrouve : Fabrice Vieira, Bernard Lubat, Illyes Ferfera, le Trio Journal Intime, Lucas Spirli, Marcel Loeffler et Christophe Monniot.

Dix ans que le Ti’bal Tribal fait valser, chalouper, tourbillonner sa musique, exploser les mots et la poésie. C’est aussi beau qu’original et s’il y a de l’humour, du pétillant, des rires, il y a aussi des émotions en abondance (et l’on prie que cela n’en soit pas la fin non plus). Sur ce disque, des titres en live comme "Balagora", "De Dame et d’Homme", "Le cha de la tchatche", "Esperanza l’aranesa", "Nino", "Sacré Eole" ou le traditionnel italien "La lega", "Bésame Mucho" de Velázquez, "Cajuina" de Caetano Veloso, "Daphné" de Django Reinhardt, "Cumbia Jazz Fusion" de Mingus ou "Jubilee Stomp" de Duke Ellington.

"Comm' va la vie, dame, va la vie d'homme, Voyez-vous balancer l'atome, Dit la vie d'homme, va la vie d'âme, Une mélodie de Perrone à Paname, Valse la dame et la vie d'homme, Elles tournent sur le phonogramme, Comm' une ritournelle s'exclame : Oyez polygammes dans l'air des rhizomes, Pas de royaume, pas d'oriflamme, Ces airs de nomades en personne, C'est du Perrone, c'est d'la vie d'âme, De celui qui foule comm' le font les roms, Errance dame, errance d'homme, L'histoire des hommes qui se trament, Dans leurs vies d'âme et d'homme en somme, De dame et d'homme".

Longue vie au Ti’bal Tribal !