Seul en scène conçu et interprété par Camille de Léobardy dans une mise en scène de Pierre Ficheux.
C'est avec l'union d'une main qui se promène sur la peau tendue d'un djembé et de l'autre qui tient un harmonica que débute, "Sonate", sous-titré "Une fiction mozartienne", annonçant déjà le grand écart proposé pour la Sonate pour piano n°11 de Mozart.
Camille de Leobardy a en effet écrit une rencontre imaginaire entre deux personnages réels : un génie musical, Wolfgang Amadeus Mozart et un passionné, liés par la musique du premier.
Le passionné est Ludwig von Köchel, botaniste et musicologue, connu pour avoir catalogué toute l'oeuvre du prodige autrichien dans le catalogue Köchel (d'où le K qui précède le numéro de chaque morceau).
Elle l'incarne de façon burlesque avec un galurin cabossé piqué d'une plume et imagine le dialogue entre les deux compatriotes dans ce seul en scène, conçu avec la collaboration artistique de Pierre Ficheux, qui emprunte notamment au mime et au cabaret pour une fantaisie jubilatoire et déjantée.
"Sonate" a l'intérêt d'expliquer les dessous d'une oeuvre et les étapes de sa composition. Sur scène, au piano, Camille de Leobardy la désacralise, offrant plusieurs versions afin d'en montrer toute la vitalité.
Et propose un spectacle rondement mené où la passion (de la musique) est le maître-mot. |