Natalie Dessay, Cédric Pescia, Philippe Cassard & Orchestre National de Bretagne
Mozart à l'opéra
(La Dolce Volta) septembre 2022
Pourquoi ce Mozart à l’opéra ? Pour le drame et l’action, parce que chez Mozart de nombreuses œuvres deviennent le lieu de recherche, un laboratoire pour l’opéra son genre de prédilection.
On retrouvera dans ce disque la Fantaisie en Ut mineur, K.475, le Concerto pour piano n°22 en mi bémol majeur, K.482 avec l’Orchestre National de Bretagne, Ch’io mi scordi di te, air de concert, K.505 avec une Natalie Dessay et la Sonate pour piano à quatre mains, K.497 avec Cédric Pescia.
Passons l’air Ch’io mi scordi di te avec une Natalie Dessay pas spécialement flamboyante (elle l’aura tant été qu’elle est toute pardonnée).
Nettement plus intéressante, la sonate pour piano à quatre mains K.497 à l’écriture concertante et la Fantaisie en ut mineur, K.475 qui est l’un des chefs d’œuvres, pleine de contrastes entre drame et passion du compositeur.
Encore plus que dans le n°17 jamais opéra et concerto n’auront été si proches que dans le n°22, contemporain des Nozze di Figaro, avec ces motifs opératiques et traitements mélodiques.
Il y a une générosité, de la finesse, une clarté du texte et des nuances, une certaine truculence, une bonhommie, une énergie pétillante et de la sensibilité dans ces interprétations. On rigole, on rêve, on pleure, on frémit dans ce disque !
Tout fout le camp en ce moment. En attendant des jours meilleurs, accrochons nous et noyons notre chagrin dans la culture !Cc'est parti pour le sommaire de la semaine en commençant par le replay de la 63eme Mare Aux Grenouilles.