Aujourd’hui, je ne vais pas te parler d’un mais de trois albums. On ne recule devant rien. Le premier se nomme Je t’aime (album éponyme donc, sorti en 2018), le second Passive (il est sorti le 14 février 2022) et le dernier Agressive (sorti le 1er novembre 2022).

Les dates des deux dernières sorties sont symboliques : le jour des amoureux et le jour des morts (tu l’auras compris par toi même, mais je préfère le rappeler au cas où).

C’est bel et bien une trilogie à laquelle nous avons à faire. On y suit les tribulations d’un anti-héros (c’est le groupe qui le dit, pas moi). Dans le précédent album, nous l’avions laissé mal en point. Dans cette partie, il y est question de ses regrets, de ses remords. Il se retrouve seul : sa femme et sa fille sont parties (sa fille le hait même). C’est, nous dit le groupe, l'histoire d’un loser magnifique constamment rattrapé par le passé et répétant les mêmes erreurs !

Je t’aime est constitué de dBoy, voix, programmation, synthé, basse et guitare, Crazy Z à la basse et à la guitare, Tall Bastard à la programmation, aux synthés, basse et guitare également. Le groupe est né en 2018 et se revendique de la mouvance électro-clash, new-wave et post-punk.

Musicalement c’est, tu t’en doutes, très électronique mais aussi organique avec l’apport des guitares et le chant à la limite à chaque titre, comme sur la corde raide. Les trois musiciens, dont l’anti-héros est de plus en plus leur avatar, ils le concèdent, ont un ton plus mélancolique et les textes (en anglais) évoquent l’amertume et la colère.

Visuellement c’est la même pochette, très marquée années 80 aussi, la même femme blonde (la femme de notre anti-héros peut-être) mais déclinée sur deux tons différents : chaleureuse pour Passive et plus froide pour Agressive. Tout cela est très cohérent. L’intérieur est splendide et les livrets plutôt très agréable à lire.

Pour la sortie de l’album, le groupe a sorti un clip pour le titre "Out of Sight", qui ouvre ce troisième album, mais qui est le 11ème titre de ce diptyque Passive / Agressive. Mise en scène minimaliste, flirtant avec les années 80. On est tout de suite dans l’ambiance !