Dans le cadre de la 1ère édition du Festival d'humour "Aah J'aime Allais à Honfleur" organisé par Patrice Drevet, l'Académie Alphonse Allais et la municipalité de Honfleur, après la dictée humoristique concoctée par Jean-Pierre Colignon, journaliste et correcteur du journal Le Monde dans la lignée des Dicos d'Or,se déroulait un tremplin des jeunes humoristes.
Pour l'occasion, Patrice Drevet a revêtu la blouse grise du maître d'école des années 50 et, à la manière de la fameuse "classe" télévisée sous le parrainage de Pascal Sellem.
Et sous le regard attentif du jury présidé par le comédien Christian Marin, composé notamment de Nicole Avezard (une des ex-vamps), Denis Rostagnat, directeur d'antenne de "Rire et chansons", Bernard Davis, le président de l'Académie Alphonse Allais et Bernard Menez, il présente sous le nom de "La classe tous risques" le 1er tremplin des jeunes humoristes de Honfleur.
C'est le nantais aux chaussures bicolores noire/rouge Bruno Julien qui ouvre le spectacle avec des imitations variées de Popeck à Laspalès, de Chirac à Coluche en passant par les vieux de la vieille Bourvil, Galabru, de FunèsMontand et Fernandel.
Ensuite, "Les 2" de Rouen pour un duo un peu déséquilibré mettant en scène un proviseur amnésique et décalé.
Philippe Urbain de Paris présente quelques sketches classiques sur le téléphone portable et les objets électroménagers sur un air de mix de Coluche et Bigard.
Fabienne Sonnelite d'Evreux s'inspire de Florence Foresti et Didier Cauche préfère l'imitation des grands classiques (Lucchini, Depardieu, Jean-Pierre Coffe ou Michel Serrault) pour finir sur Devos et son sketch de l'alphabet.
Kamel Lahmadi, le directeur artistique du Festival Courts et Drôles" qui a lieu au Trianon à Paris, se lance à son tour dans l'arène pour un sketch un peu chaotique, tract oblige.
Deuxième jeune fille, Amelle Chabi qui assure la première partie de Jamel Debbouze, croque les michetonneuses des années 50 et les jeunes beurettes.
Fabrice Eboué, qui a joué notamment aux Blancs Manteaux son spectacle "L'incroyable Fabrice Eboué" clôt le spectacle. C'est manifestement celui est le plus à l'aise sur scène et ses textes policés comme ceux sur le conflit israélo-palestinien, les vieux ou les vacances font mouche.
Il sera d'ailleurs le lauréat de ce festival. |