J’aime Nicolas Jules. Parce qu’il est Nicolas Jules. J’aime la manière dont il écrit, dont il chante, la musique qu’il propose. Une musique et des paroles en apparence toutes simples mais qui cachent des trésors.
J’aime Nicolas Jules parce qu’il représente une forme de poésie et d’engagement comme nous n’en rencontrons presque plus aujourd’hui. Nicolas Jules sait qu’il faut un label, un très gros label, aller sur les plateformes de streaming et un attaché de presse pour être connu de tous. Nicolas Jules n’en a pas. Rien ! Nada !
J’aime Nicolas Jules parce qu’il est fidèle à Nicolas Jules ! Il a décidé un jour (matin ou soir, on s’en fout) de sortir son album. Pas de plan de marketing, pas de campagne de pub. Non. Il en a parlé sur sa page Facebook, il a envoyé un mail ou deux (bon peut-être plus). Il compte sur la curiosité des gens, que les oreilles se tendent vers sa musique, comme les miennes pourtant habituées à des artistes saturés électriquement et guitaristiquement.
Nicolas Jules n’est pas un artiste que tu trouves sur les plateformes mais en disque. Il suffit d’aller sur la boutique pour débourser une somme modique pour avoir un bel objet. Parce que Nicolas Jules est un poète, un saltimbanque (2500 concerts à son actif, privés ou publics), un troubadour et il m’évoque Vian ou Brassens.
Son neuvième album, sorti hier, il y a deux jours (on s’en fout) s’appelle Carnaval Sauvage. Il parle de tigre caché dans des cheveux, d’oiseaux, de jardin public. Il raconte la vie de tous les jours mais pas comme tout le monde et c’est ça que j’aime.
Je t’ai dit que j’aimais Nicolas Jules ? Carnaval sauvage, c’est 12 titres sublimes et la voix de Nicolas Jules est soulignée avec subtilité par une guitare, une rythmique, un violon…
J’aime Nicolas Jules et j’ai envie que toi aussi, tu le découvres, l’écoutes et permettes à cet artiste de faire voyager sa musique d’oreilles en oreilles. Alors viens avec moi et regardons les étoiles dans le lac en écoutant l’album de Nicolas Jules. Tu as lu cette chronique jusqu’au bout, bravo et merci. Maintenant il faut aller commander l’album ! |