Seul en scène écrit et interprété par Chloé Oliveres dans une mise en scène de Papy.
Enfermée chez Mamie Lucette en 91, la petite Chloé se prend pour une princesse de contes de fées. Plus tard, c'est en voyant le film "Dirty Dancing" avec Patrick Swayze en 2004 que va naître sa vocation. Elle sera comédienne. Et ne sera heureuse que dans le regard des autres.
Avec "Quand je serai grande je serai Patrick Swayze" très largement autobiographique, Chloé Oliveres se raconte dans un seule-en-scène intime et sincère où elle s'autorise tout.
Pour celle qui est devenue une jeune femme féministe (notamment pour de belles créations collectives avec la Compagnie Les Filles de Simone), ce retour en arrière lui permet de faire le point et de comprendre que la soi-disant bluette "Dirty dancing" était en fait un film résolument féministe et avant-gardiste.
A travers ce spectacle, on assiste à la métamorphose de Chloé. Dans une scénographie simple mais efficace d'Emilie Roy, Chloé Oliveres délivre avec beaucoup d'autodérision une quête existentielle à travers des anecdotes (quelques épisodes sont franchement jubilatoires) et des réflexions, énormément de talent et un visage très expressif qui se modifie au gré de son histoire.
Mis en scène avec précision et bienveillance par Papy qui a su, avec subtilité, tirer le meilleur de la comédienne, "Quand je serai grande je serai Patrick Swayze" dessine le portrait drôle et touchant d'une comédienne passionnante. |