Les os sur la peau
(Cacahuète Production / Baco Distribution) avril 2023
Pour être tout à fait honnête, je ne me rappelle plus comment j’ai découvert Bob’s Not Dead.Oui tiens, c’est vrai ça ! Mais comment j’ai fait mon compte ?
Ce qui est sûr, c’est que j’ai trouvé super bien Bob’s Not Dead. Déjà parce qu’il a une crête et que c’est cool. D’autre part parce qu’il fait de la musique. J’insiste sur le verbe Faire. C’est du fait maison comme on aime !
Musicalement, je ne sais pas comment le décrire (et sincèrement on s’en fout ! En tout cas, moi je m’en fous et comme c’est ma chronique, hein !)C’est musette, c’est manouche, c’est punk rock, c’est tantôt doux, tantôt plus agité ("La faute à qui ?"). Il ne renie pas Renaud comme influence, mais Renaud du temps où il était vivant, époque Bobino si vous préférez ! (ce n’est pas moi qui le dis, c’est lui alors bon hein !).
Il a même invité Yves Jamait et Toma Feterman (La Caravane Passe) sur des titres. Il écrit, compose et interprète mais il y a d’autres musiciens sur l’album, des copains. Parce que tu comprends très vite en lisant l’intérieur de la pochette que Bob’s sous son apparence bourrue cache un immense cœur. Il écrit des chansons d’amour pour sa Pépette ("Le grand retour de la Pépette") et il dédicace son album à son chien, compagnon de route pendant 17 ans et qui l’a quitté il y a peu.
J’adore l’air un peu reggae, un peu bossa de "Ma voisine" où il raconte qu’il mate sa voisine. Il revendique ses origines auvergnates ("Moi l'Auvergnat") mais sur un air pas folklorique et c’est cool. Il propose le "Tanguy Tango" ou le "Gitan Refoulé" (c’est peut-être un de ses rêves après tout, d’être gitan, va savoir), titre qu’il partage avec Toma et qui est nous entraîne dans sa folle mélodie ! Avec Yves Jamait, il lâche "Du lest à ma cuirasse".
Bob’s Not Dead écrit de beaux textes, pleins d’humour, de tendresse et d’intelligence. Il a même monté une école de samba… "Samba les grelots" ! Et rien que ce texte résume à lui tout seul l’état d’esprit de Bob’s Not Dead : de l’humour (parfois grivois et on aime ça) de la politique et une chute hilarante.
Je ne me rappelle plus comment j’ai découvert Bob’s Not Dead, peut-être, mais ce qui sûr c’est que je ne regrette pas du tout !
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
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