Il est des disques dont la beauté nous éblouit dès la première écoute, des disques qui nous touchent et nous donnent des frissons, des disques qu’on sait que l’on retrouvera dans notre discothèque idéale pour pouvoir les écouter encore dans des dizaines d’années. Le tout nouveau disque de The National en fait partie, c’est une évidence pour moi.
The National est un grand groupe, personne ne le contestera et First two pages of Frankenstein en est la preuve. Depuis plus d’une vingtaine d’années, The National ne nous déçoit pas. Matt Berninger et sa voix si particulière, les jumeaux Dessner et les frères Devendorf complètent donc une discographie qui ne s’essouffle pas avec cet album composé de 11 titres aussi beaux les uns que les autres.
The national nous propose un album avec la complicité d’artistes talentueux comme Sufjan Stevens, présent sur le titre d’ouverture, "Once Upon a poolside" mais aussi Phoebe Bridgers présente sur deux titres et Taylor Swift qui illumine de son talent le titre "The alcott". Piano et cordes se marient à merveilles sur ce titre au milieu des voix de Berninger et Swift.
Ces invités de marque apportent ici au disque leurs sensibilités, différentes d’un artiste à l’autre. Ils permettront peut-être au neuvième album de The National de conquérir un nouveau public, tout en contentant ceux qui adorent déjà ce groupe.
Alors voilà, après son aventure solo avec Serpentine Prison, Matt Derninger est de retour avec The National pour un album poignant, d’une grande élégance. Un album encore une fois marqué par la mélancolie avec néanmoins des touches de luminosité qui font que l’écouter d’une traite est un pur bonheur.
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
Le replay de la MAG#91, du théâtre, du cinéma, de la musique, de la littérature, c'est parti pour notre sélection de la semaine...Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.