Quel bonheur de retrouver la musique de Matt Elliott, cet artiste anglais qui nous avait quitté après Farewell To all We know en 2020, un album visionnaire et annonciateur de la crise qui a suivie. Avec The end of days, son neuvième album sous son seul nom, on retrouve la musique délicate de l’Anglais que j’apprécie tellement.
L’Anglais déploie sur son album constitué de six titres superbes un univers à la fois folk et sombre, rempli de subtilités sur lesquels se pose de nouveau sa superbe voix. Il se dégage de la mélancolie de ces titres qui se conjuguent aussi avec de la tristesse. On y retrouve un titre instrumental de toute beauté, Healing a Wound will often with a bruise, aussi nostalgique que son titre est long.
Cette longueur, on la retrouve dans les titres de l’album avec des morceaux souvent longs, pour notre plus grand plaisir. 3 titres font plus de 8 minutes dont l’un qui s’approche des 13 minutes.
Encore et toujours, cet album fait la part belle aux instruments, que cela soit des guitares acoustiques et electriques, un piano désabusé ou des saxophones qui déploient une musique d’une très belle ampleur qui vient nous entourer, envahir la pièce dans laquelle on écoute le disque. The ends of days est un disque d’intérieur, un disque à écouter au coin du feu l’hiver, qui nous réchauffe le cœur et l’esprit.
On sort de ce disque émerveillé par l’ambiance qu’il dégage, par les tourbillons émotionnels dans lesquels il nous engage. Et on se dit que la voix de l’artiste est une des plus belles de l’univers folk actuel. C’est superbe, du début à la fin, sûrement trop court, tant on a envie que l’album ne s’arrête pas pour rester dans l'univers triste et mélancolique que l’artiste nous propose.
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
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