Après leur concert, nous avons rencontré les Lost Communists, de Limoges, Découvertes rock. Ils jouent en pseudo costume de l'Armée Rouge un rock garage des années sixties. Visiblement contents de leur prestation, ils ont répondu à nos questions, prochainement en ligne...
Anaïs, qui avait raflé les prix Découvertes l'an dernier, revient en 2006 en vraie star.
Très émue de se retrouver à Bourges, elle a même accepté un concert surprise en plein air, après celui des Escapades, qui était programmé. Le bus anglais l'a emmenée jouer à Beffes, dans une Halle de séchage... A lieu insolite, show insolite... La jeune fille a délivré, seule, son Cheap Show dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps.
A coups de samples, de paroles drôles et ironiques, elle mélange absolument tous les genres pour le plaisir du public. En plein air, devant le Pavillon d'Auron, elle a surpris plus d'un festivalier avec son rap ou son imitation de cornemuse. Mais la mayonnaise a pris, elle a réussi à rallier à sa cause même les plus sceptiques avec son tube "Mon cœur, mon amour".
Pendant que se déroulait la soirée métal au Palais d'Auron, nous étions au Phénix, où les Hushpuppies ouvraient le bal. Un son très reconnaissable, vraiment dans l'air du temps. Ils jouent un rock entre les Strokes et Interpol et le public était déjà décidé à attaquer une soirée d'enfer !
Ensuite, Katerine débarque avec son univers à lui, complètement décalé. Ses chansons sont comme des rêves éveillés, il dit lui même faire un travail "journalistique" en racontant ses expériences oniriques dans ses textes. Un concert vraiment rock, avec le son reconnaissable des Little Rabbits, qui jouent avec lui. Le final est explosif, il chante ses trois tubes : "Luxor", "VIP" et "Je vous emmerde", et l'auditoire adhère complètement.
Les très attendus Arctic Monkeys arrivent ensuite. Malgré le buzz qui se crée autour d'eux en ce moment, leur prestation ne résulte pas seulement d'un coup médiatique monté. Ils assurent au niveau musical et vocal. Ils ont joué la totalité de leur album, portés par le public. Le son n'est pas vraiment différent de celui de l'album, les tubes s'enchaînent, mais pour vraiment décoller, le meilleur moyen était encore de slamer.
Les belges de dEUS sont toujours aussi incroyables. En seulement trois quarts d'heure, ils nous ont littéralement transportés. Un spectacle à voir et à revoir, un rock à eux et rien qu'à eux, poussé au maximum pour cet immense chapiteau. Un concert court mais délicieusement intense...
Enfin, Matthias, de Dionysos, l'homme le plus désiré de la soirée, arrive lentement (une fois n'est pas coutume) sur la scène ornée de deux arbres, sur une musique de L'étrange Noël de M. Jack . Le groupe plante tout de suite son décor et arrive avec son petit monde à lui. Avec des paroles tirées de contes de fées et une musique dynamique, Dionysos a conquis le cœur du public. Comme d'habitude, le chanteur est déchaîné, et même en connaissant le phénomène, on s'en étonne toujours...
Matthias était très heureux d'être à Bourges pour la quatrième fois, en vedette cette fois-ci et l'a fait savoir avec un final de plus d'une demi-heure, et il est même revenu, sans micro, pour chanter un dernier morceau et soulever une fois de plus les 5000 personnes du Phénix.
Au 22, fin de soirée très branchée, avec entre autres PSAPP et Plaid, pionniers de l'électronica. La salle était comble. |