C’est toujours une bonne nouvelle que celle d’apprendre la parution d’un nouvel ouvrage d’une auteure appréciée comme l’est Paula Hawkins, qui a connu la notoriété avec l’excellent La fille du train qui s’est vendu à plus de 23 millions d’exemplaires dans le monde. Même si son second roman thriller Au fond de l’eau fut pour moi moins percutant, son dernier ouvrage Celle qui brûle m’avais conquis, autant que La fille du train.

Elle revient donc juste avant l’arrivée de l’été, pour ceux qui voudront passer du temps à ses côtés sur un transat sous un parasol pendant les vacances, avec Angle Mort, toujours aux éditions Sonatine. Le plaisir ne sera que de courte durée car son dernier thriller fait tout juste 150 pages, se lisant en quelques heures seulement. Avec ce thriller, elle réussit à nous proposer une très bonne intrigue, du suspens et du rythme sur un ouvrage très court. C’est assez bluffant mais aussi très sympathique de lire un thriller d’une traite.

Après une nouvelle dispute avec Jake, son mari, Edie quitte le domicile conjugal pour aller s’installer chez le meilleur ami du couple, Ryan. Quelques jours plus tard, l’impensable se produit, Jake est assassiné, Ryan est suspecté du meurtre. Contrainte de revenir habiter seule dans la maison du crime, une demeure perdue en haut des falaises, Edie, isolée de tous, est partagée entre le chagrin et la terreur. Bientôt, elle doit répondre aux questions de Neeta, la policière chargée de l’enquête. Ensemble, les deux femmes vont tenter d’expliquer l’inexplicable. Si tout accuse Ryan, Edie refuse d’y croire. Mais alors que s’est-il passé ce jour-là ? Qui a pu vouloir se débarrasser de Jake, et surtout pourquoi ?

C’est donc un thriller psychologique que nous propose Paula Hawkins, un ouvrage résolument centré sur un personnage principal féminin, Edie, dont on découvre la personnalité au fil des pages, en mettant qu’elle connaît une descente aux enfers.

La lecture de l’ouvrage est addictive, le titre, une fois le livre lu, apparaît vraiment comme particulièrement bien choisi, résumant bien le contenu du livre. Les rebondissements sont bien présents, comme dans tout bon thriller qui se respecte et la fin est plutôt habile même si est était (un peu) prévisible.

Alors voilà, Angle mort aura été une lecture courte et sympathique. Evidemment, je préfère quand même les ouvrages plus conséquents de Paula Hawkins, plus dense comme ceux proposés avant mais il faut bien admettre que ce choix de livre plus court est malin car il saura attirer des gens qui n’aiment pas ou sont réticents à avoir des gros pavés dans les mains l’été lorsqu’ils veulent lire sur un transat. Les autres pourront se tourner vers d’autres thrillers excellents qui sortent en juin, notamment celui de Louise Candlish, dont je vais vous parler bientôt.