Comédie de Stéphane Landowski, mise en scène par Raphaëlle Cambray, avec Karina Testa, Eric Prat (ou Jean-Marie Frin), Antoine Pelletier, Mickaël Abiteboul (ou Sébastien Lalanne), Nicolas Poli et Massimo Riggi (ou Audran Cattin).

C'est au Louvre que convie Stéphane Landowski pour sa première pièce. On va y rejoindre un vieux gardien de musée, un de ceux qui veillent la nuit sur les trésors de l'Humanité entreposés sous la Pyramide.

Il y vit sa dernière nuit et, comme on a vu les films avec Ben Stiller, précisément intitulés "La Nuit au musée" (suivis de numéros), on sait que les musées ne dorment pas la nuit. Pas plus en France qu'aux Etats-Unis.

Comme son homologue américain, le gardien parisien a attiré son fils pour qu'il puisse, au moins une fois, découvrir le vrai visage du Louvre et se souvenir que son papa n'exerçait pas un métier aussi ennuyeux qu'il le pensait.

Oh ! Il ne va pas faire face à Belphégor puisque Stéphane Landowski a préféré le laisser dormir et ne pas le mêler aux aventures de Mona Lisa. Car c'est elle, le fameux testament que les Médicis ont laissé au monde par l'intermédiaire de Leonard de Vinci... qui lui, comme François Ier, comme Vincenzo Peruggia qui vola le tableau, sera bien présent dans la dernière balade du vieux gardien et de son fils dans les couloirs du grand musée.

Une balade bien fléchée par son créateur dans une mise en scène limpide de Raphaelle Cambray. Derrière des panneaux-tableaux amovibles, apparaîtront toute la galerie des personnages qui ont compté au cours des siècles dans l'histoire de la Joconde.

Cette fantaisie est donc un divertissement vraiment réussi.et personne n'est à oublier dans la distribution de Karina Testa (une Joconde qui vaut l'originale), à Eric Prat ou Jean-Marie Frin, Antoine Pelletier, Michaël Abiteboul ou Sébastien Lalanne, Nicolas Poli, Massimo Riggi ou Audran Cattin.

On souhaite une longue vie à ce "Testament Médicis" et pourquoi pas autant de spectateurs que sa célèbre florentine souriante n'a de visiteurs.