Que Nicole Johänntgen ne nous en veuille pas mais commençons par parler de Jon Hansen. Parce qu’un trio avec une basse tenue (et bien tenue) au tuba, c’est assez rare pour être notable et cela apporte naturellement une toute autre couleur, quelque chose de plus animal (on n’est pas loin parfois du barrissement, ce n’est pas une critique, l’une des plus belles formations de tubas ne s’appelle-t-elle pas l’Elephant tuba horde ?).
De plus tribal également et ce n’est pas la présence de Victor Hege au sousaphone qui va arranger les choses. Le style très groovy de la saxophoniste (et chanteuse), son son clair convient parfaitement à cette musique, visage blanc cœur noir, car c’est bien l’Afrique (rythmes, mélodies...) qui l’a fait palpiter. Naturellement, Il ne faut pas oublier David Stauffacher aux percussions. Et le tout porté par une générosité, une belle énergie !
C'est bientôt Noël, il est temps de penser aux cadeaux, que ce soit de la musique, de la littérature, des places de théâtres ou au musée, il y a de quoi faire dans notre sélection de la semaine.