The Togs est bien plus qu’un groupe. The Togs est la réunion de deux musiciens lyonnais qui, après une pause de presque 20 ans, pour l’un d’entre eux, ont décidé de remettre le couvert.
Faisons un petit retour en arrière : Peter Callate est un musicien lyonnais qui a joué notamment dans The Refugees. Après 20 ans de pause et d’exil pour raisons professionnelles, il revient dans la région et décide de mettre sa musique au service d’un groupe, mais il cherche une forme simple. Il forme alors The Togs avec Fred Shorfloot (guitare électro-acoustique et chœur), lui-même chante et joue de la guitare électro-acoustique. Ils enregistrent Originals en 2018, leur premier album, puis ils écument les salles.
Suite au départ de Fred pour raisons professionnelles, c’est Stag O’Gagneur qui prend le relais, il apporte sa guitare, sa mandoline, son bottleneck et ils sortent en 2020 Thirteen, le deuxième album du groupe. Ne pouvant défendre cet opus sur scène pour cause de pandémie, Peter qui compose toujours, propose alors à Stagef d’enregistrer un autre opus. Les titres leur plaisent et leur vient une idée folle : inviter les musiciens qu’ils ont croisés lors de toutes ces années de concerts. 34 musiciens répondent présents.
Il faut bien comprendre que déjà en temps normal, c’est une gageure de réunir autant de personnes pour un album, mais ça l’est encore plus dans ce cas. The Togs n’ont pas de label, pas de sponsors, tout est financé en fond propre. Ils établissent des plannings et les 34 musiciens viennent jouer sur les titres de Guests, le bien nommé. 15 titres de blues, rock avec des pointes de folk irlandaise ou des accents louisianais. Le tout enregistré dans 3 studios de la région lyonnaise (8PM, Supadope et Islandsroad).
Mais on ne peut résumer Guests à cette simple association. Peter Callate est exigeant. Pour chaque événement, il sollicite Véronique Voignard afin qu’elle réalise un visuel différent. Elle s’exécute avec brio et renouvelle l’exploit en créant non seulement la pochette du gatefold, mais aussi les illustrations du livret pour chaque titre. Le résultat est à la mesure de l’exploit : un double vinyle, en série limitée à 300 exemplaires (et numéroté). Les disques sont transparents et fumés bronze et noir. C’est un très bel objet, d’une qualité exemplaire. Le contenu est au niveau du contenant : rock, blues et somptueux.
Les musiciens se sont retrouvés presque tous (je te laisse découvrir l’interview de Peter Callate pour en savoir plus) le 6 octobre à Villeurbanne pour la release party. Quand je vous dis qu’ils n’ont pas froid aux yeux ! Le vinyle est disponible auprès du groupe et je t’assure qu’ils sont adorables.
Pendant que notre équipe de choc met la dernière main à l'ouvrage, une page se tourne bientôt sur Froggy's Delight, en effet d'ici quelques jours, si tout va bien, vous trouverez en lieu et place de cette page qui existe depuis 2006 un tout nouveau site. En attendant voici le programme. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !