Depuis 2010 et un premier album (Lost, Lost, Lost) remarqué et remarquable, Jean-Sébastien Nouveau construit avec Les Marquises une œuvre difficilement classable, personnelle et singulière, audacieuse, toujours renouvelée.
Ce nouveau disque Soleils Noirs se compose de deux longs instrumentaux, presque une vingtaine de minutes chacun. Deux titres ("L’étreinte de l’aurore", "Le sommeil du berger"), deux odyssées.
Nous sommes à califourchon sur l’espar de ce vaisseau musical électronique (où l’on retrouve Agathe Max au violon et à l’alto) où les morceaux se développent lentement, tournent sur eux-mêmes, laissant apparaître ou disparaître différents motifs mélodiques ou rythmiques qui convergent ou divergent. Le rôle structurant du timbre, la densité, le grain, l’exploration sonore, la conception presque organique du son, la façon d’exploiter, de faire grandir et évoluer les atmosphères, les lignes mélodiques participent à l’intérêt de ce disque.
En plus de ces deux titres, Jean-Sébastien Nouveau, propose un titre bonus : "L’ailleurs", qui n’est pas dans le disque, comme un pas de côté qui n’en est pas vraiment un puisqu’il en est une sorte de prolongement, dans une forme plus académique, lancinante, envoûtante et chanté en français.
# 15 septembre 2024 : Après la culture physique, retour de la culture tout court
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