Hell, Fire and Damnation
(Silver Lining Music) janvier 2024
Il faut reconnaître qu’on n’attendait rien de ce nouvel album de Saxon, le vingt-quatrième album studio après 49 ans de carrière. On pariait sur un album insipide de cette légende de la New Wave Of British Heavy ; un disque alibi pour organiser une nouvelle tournée comme le fait tant de groupes de cette trempe.
Quelle heureuse surprise ! Saxon signe avec Hell, Fire and Damnation un album essentiel de leur longue discographie : du heavy comme on aime.
Après l’introductif "The Prophecy" narré par l’acteur Brian Blessed, on comprend tout de suite qu’on va prendre une claque avec le titre "Hell, Fire and Damnation", ses riffs efficaces, et son solo de guitare tranchant. A cet égard, Paul Quinn, guitariste depuis les débuts, a choisi de quitter le groupe et c’est Brian Tatler, de Diamond Head, qui le remplace avec panache.
Ensuite, enchaînement avec l’intro bien catchy de "The Guillotine", titre dément animé par l’esprit de Marie Antoinette. Ce soin de l’intro efficace, on le retrouve avec "There’s Something In Roswell" au rythme binaire bien rock bourré d’énergie.
"Fire and Steel" ou "Kubla Khan And The Merchant Of Venice" ont un côté speed et que dire de l’épique "1066" au refrain entêtant.
Hell, Fire And Damnation est donc la démonstration d’un groupe au sommet de sa forme capable encore de composer un excellent album heavy ultra efficace. On se retrouve ainsi à être impatient de retrouver Biff et sa bande sur la mainstage du prochain Hellfest.
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