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Interview  août 2024

J’ai découvert le groupe Noise Generator sur les réseaux sociaux, via Phil, bassiste de Lofofora. Je connaissais Kshoo pour l’avoir vu sur scène au siècle dernier et Laurent pour avoir écouté ses groupes précédents. C’est donc avec une certaine joie (et de l’appréhension quand on peut rencontrer des artistes que l’on apprécie) que j’ai pu échanger avec ces deux artistes. J’ai eu le plaisir de passer un excellent moment et tu constateras que nous avons bien rigolé tout en étant très sérieux.

Merci donc Phil d’avoir permis cette rencontre et à Kshoo et Laurent pour leur disponibilité.

Pouvez-vous vous présenter ?

Laurent : Je m’appelle Laurent et mon pseudo c’est Laurent Noise. Rapidement, j’ai commencé dans le ska avec Skarface, puis j’ai enchaîné avec les groupes de punk messins, dont Charge 69 et PKRK. Je suis guitariste dans le groupe, je m’occupe d’une partie des programmations et je m’occupe du son.

Kshoo : Je suis le chanteur du groupe, de temps en temps je joue de la guitare sur scène, je fais quelques compos et la finalisation des morceaux c’est Laurent. J’ai joué dans Dirty District, Noxious Enjoyment, j’ai fait des featuring sur des albums. Voilà. C’est long à expliquer. J’ai commencé à jouer en 1985.

Un bagage conséquent…

Laurent : On est tous les deux des jeunes hommes avec pas mal d’années et de groupes derrière nous. L’idée était de refaire de la musique, sans trop se prendre la tête avec du monde, des tournées et avec cet environnement, qu’on aime, mais on voulait faire quelque chose de plus simple.

Si vous en aviez le pouvoir, avec quel artiste, mort ou vivant, aimeriez-vous jouer ?

Kshoo : Ouh c’est chaud.

Laurent : Je vais faire simple, je vais dire Prodigy. Tu vas me demander pourquoi (rires). Parce que c’est une influence importante par rapport à Noise Generator. Parce qu’il y a une ambiance électro, vachement rock avec une ambiance punk et agressive. Pour suivre le groupe depuis pas mal d’années c’est relativement la guerre sur scène, ils génèrent beaucoup d’énergie.

Kshoo : Moi je vais me la raconter, LE groupe avec qui je rêvais de partager la scène, je l’ai fait. Je crois que c’est en 1993, sur un festival, quand j’étais encore dans Dirty District, on a joué avec les Ramones. A partir de là, le reste j’en ai un peu plus rien à foutre ! (Rires)

Et aujourd’hui je choisirais un groupe encore vivant : Stiff Little Fingers… Définitivement. Même si ce n’est pas ce que j’écoute le plus en ce moment. C’est un groupe qui a été une référence et une influence majeure.

Est-ce que ce sont ces musiciens précisément qui vous ont donné envie de faire de la musique ?

Laurent : Quand j’étais ado, en 1990.

Kshoo : Ado en 90 ! Pffff...

Laurent : On n’est pas tous jeunes, mais certains plus que d’autres (Rires). Quand j’ai découvert Nirvana, Metallica, Guns and Roses, j’ai vite arrêté l’activité sportive pour me mettre à la guitare. Parce que je voulais devenir comme eux.

Kshoo : Quand j’étais ado, en 79 (rires) - je vais avoir 60 ans - , j’ai découvert le punk, en 78 ou 79. Il n'y avait pas trop d’images, je n’ai pas pu m’identifier, à part pour la dégaine. Mais la musique, son énergie oui. Je trouvais ça grisant. Je n’ai jamais voulu faire un groupe qui ressemble à Yes ou Genesis, qui étaient les gros de l’époque que j’écoutais aussi. Le déclencheur a été Never Mind the Bollocks des Sex Pistols. Un pote avait ça, me l’a prêté et ça a été une connerie monumentale (rires). Quand ils ont débarqué, on s’est dit mais qu’est-ce que c’est que cet ovni ?

Vous vous souvenez de votre premier concert en tant que spectateur et de votre premier concert sur scène ?

Kshoo : Ouais. Premier, je ne sais plus si c’était saxon et Judas Priest ou Police. Et premier concert sur scène, le premier de Dirty District c’était à l’Usine à Montreuil, qui est devenu un lieu mythique.

Laurent : C’est flou, je pense que celui qui m’a marqué c’est ZZ Top à Paris et le premier que j’ai fait c’était avec des groupes obscurs, en fin de collège dans une MJC de quartier et c’était déjà énorme.

Kshoo : Ah oui mais bien sûr. On a tous commencé avec des groupes où on était 12 dans la salle. Je me souviens qu'à Sèvres, il y avait un gros vivier de groupes avec une salle plus ou moins licite et là j’ai vu plein de groupes comme les Porte Manteaux, La Souris Déglinguée ou Parabellum.

Parlons maintenant de ce qui nous intéresse : Noise Generator. Maintenant que l’on connaît les fondations du groupe, comment se passe le processus de création ?

Kshoo : Oh putain. Quand tu vas arriver au processus de mixage, je pense que tu vas lâcher la rampe (rires). C’est ce qu’on disait un peu tout à l’heure. Je ne faisais plus de musique après Noxious Enjoyment et globalement, je ne voulais plus trop en entendre parler. Et il se trouve que Laurent avait composé plein de petits bouts de trucs et un jour chez lui, il avait réussi à me faire chanter sur un morceau punk qu’il avait composé, pour un projet. J'entends ces trucs, je lui dis : "allez, vas-y, envoie" et j’ai commencé à placer des voix dessus. On a eu tout un moment où on échangeait des trucs.

Laurent : Je suis à fond sur la musique assistée sur ordinateur. Tu travailles chez toi. Et j’avais des trucs bien aboutis et je rajoutais des trucs, une sorte de labo en fait. Et ce sont les premiers trucs sur lesquels Kshoo a chanté. On s’est dit : "putain, c’est bien. On en fait un deuxième ? Ouais. Puis un troisième… Maintenant, on va peut-être sortir quelque chose ? Oui, mais on ne fait pas de groupe. OK, mais on va bien devoir mettre un nom quand même ? OK. On ne fait pas de groupe, on sort un truc mais on fait surtout pas de concerts. OK".

L’idée était de faire un truc simple, de la zique, entre potes. Finalement, on se trouve un nom, on sort un EP et par chance, le téléphone sonne (rires) pour nous proposer un concert. On ne fait pas de concert, mais on va en faire un, etc.

Aujourd’hui, le processus de compo est un peu différent parce que Kshoo compose davantage. On fait du ping-pong, etc. Si besoin, on a la chance de travailler dans une MJC, je suis responsable du studio d’enregistrement, on a une super régie et on a tout le parc micro et j’ai les clés. Quand on veut ,on peut faire des choses plus costaudes.

On va parler du nouvel album, qui est un album de reprises où on retrouve Suzanne Vega, Buzzcoks, Tears For Fears, The Cure, Depeche Mode, UK Subs, Sisters of Mercy et The Prodigy, il ne m’en manque qu’un pour le titre "Bleed".

Kshoo : C’est Blitz !

Laurent : Et John Carpenter.

(NDLR : Ah oui, le titre d’ouverture)

Comment on les fait tous cohabiter quand on vient comme vous du punk ?

Laurent : Dit comme ça, ça peut paraître alambiqué. Il est à moitié jeune et vieux. Il y a 10 ans, on avait fait un EP de reprise, avec les UK Subs, parce qu’on a une grosse influence punk, il y avait Suzanne Vega, il y avait Mad World (de Tears For Fears) et Depeche Mode. On adore le punk mais on a aussi baigné dans la New Wave des années 80. Et il y a ces ambiances boîtes à rythme et électro qu’on a dans Noise Generator. On est à cheval entre tout ça !

On s’est dit on a ça et parfois sur les autres albums, il y avait des reprises et par rapport à Prodigy (dont on est fans, tu l’as compris), on échange pas mal avec des collectifs de beatmakers, des producteurs fans de Prodigy. Et on nous sollicite pour faire des remix.

Pour revenir à l’album, on s’est dit qu’on avait plein de trucs éparpillés et que ça serait chouette de tout regrouper et d’en ajouter des nouvelles et remasteriser tout ça. C’est du plaisir et des morceaux qu’on aime !

A l’écoute ça sonne tellement homogène ! Et on reconnaît votre univers. J’ai failli poser la question provoc : peut-on se dire punk et jouer avec des machines, force est de constater que oui !

Laurent : Oui, on peut et ça fait partie des codes de cette musique punk où il n’y a pas de règles.

Kshoo : Il y a plein de morceaux où on a joué les instruments, tous les instruments puis c’est mélangé avec des claviers, etc. Il se trouve qu’on est deux et donc, c’est clair que personne ne va se mettre à la batterie sur scène, pour la basse je ne suis pas le plus à l’aise, c’était plus simple de faire les guitares. Mais pour en revenir à Phil (NDLR : de Lofofora), il n’arrête pas de me bassiner pour qu’on fasse un vrai groupe. Va te faire foutre cher Philippe (rires). Il a déjà tout en plus, j’ai même peur qu’il nous mette une section cuivre si on le laisse faire (rires).

Pour en revenir sur le fait que l’album se tient, la première chose à savoir, c’est que Laurent se fait archi chier sur les mix pour que ça se tienne et que tu n’aies pas l’impression de passer du coq à l’âne et il y a aussi le fait que dans ma manière d’aborder les mélodies et comment je chante, il n’y a pas de morceaux où je me sente perdu. Du coup, il n’y pas de moment où tu te demandes pourquoi tu as fait ça.

Pour l’anecdote, "Bleed", le morceau que tu n’avais pas identifié de Blitz (NDLR : que je vous conseille plus que vivement d’écouter), les voix ont été enregistrées cet été parce que les premières ne me plaisaient pas. Je les trouvais en dessous par rapport aux autres.

Ecoutez Blitz, hein ! Dans la vague punk des années 82, leur premier album était dans les plus violents à l’époque. Et leur deuxième, tout le monde l’attendait et cela n’a rien à voir : c’est à la limite de la cold wave. Et leur deuxième album, je l’ai adoré direct, même s’il n’a rien à voir !

J’ai bien compris : vous n’êtes pas un groupe, vous ne sortez pas de disques, mais vous avez des projets à plus ou moins long terme de disque et ou de concerts ?

Kshoo : Cet été, on a sorti cet album de reprises et un trois titres (NDLR : Jagged). On a fait le ménage dans tout ce qu’il nous restait. Je pense qu’on va continuer bien sûr.

Laurent : C’était au tout début. La peur de l’engagement. Maintenant on assume (rires).

Kshoo : Pour revenir à ce que disait Laurent tout à l’heure, je suis prof de chant, je donne des cours dans la MJC où bosse Laurent, où il y a un local de répétition. Si on répète 4 fois dans l’année, c’est une grosse année de répétition. C’est pour ça qu’on n’est pas un groupe, parce qu’on ne répète pas (rires). Blague à part, tu ne peux pas impliquer des gens dans un projet pareil et appeler les mecs une fois tous les 6 mois et dire : "on répète demain". Là on s’en fout, il a les clés et on peut aller répéter quand on veut.

C’est la vraie musique plaisir ! D’ailleurs votre musique est en accès "libre".

Laurent : Au début, c’était payant. Si c’est pour gagner 10 balles sur une année, en plus pour des fichiers., on ne voit pas l’intérêt de faire payer les MP3. Pour rebondir sur le sujet des albums physiques (même toi tu nous as posé la question). On a fait presser notre premier album à 100 exemplaires, sous forme de préco. On les avait vite écoulés. On a un public d’une génération qui aime avoir un objet en main. Moi aussi j’aime ça.

Kshoo : Si on avait le budget, on les sortirait.

Laurent : J’aime avoir les boîtes, que ce soit pour les jeux, les films…

Kshoo : Acheteur compulsif (rires).

Laurent : C’est mieux les objets mais ça coûte très cher. Il faut aussi consacrer du temps à la vente, l’envoi, etc. Et comme on est que deux, on n’a pas forcément le temps. Mais l’idée de sortir du physique me plaît, pas pour un album de reprises parce qu’au niveau des droits, ça va être une catastrophe.

Est-ce que vous utilisez beaucoup les réseaux sociaux ?

Laurent : On est pas les rois de la com. Ce n’est pas plus mal. Au niveau du boulot, je reçois beaucoup de demandes de groupes pour jouer. Beaucoup de choses formatées. Tout le monde fait pareil. Moi ça me saoule.

Kshoo : On est des tanches, c’est vrai. Alors que sur mon Insta perso, j’ai quelques potes que je suis sinon je n’ai que des groupes et des éleveurs de reptiles. Je suis friand d’actualités de groupes que j’aime bien et moi ,je ne communique pas sur mon groupe.

Laurent : On est présent, mais de façon un peu anarchique.

Dernière question : qu’est-ce qui tourne chez vous en ce moment ?

Laurent : J'ai un gros faible pour Then Comes Silence.

Kshoo : Ah oui ça tue.

Laurent : C'est un groupe de post-punk et je trouve mon bonheur dans tous les albums. Et dans la même veine, un peu plus petit : Traitrs.

Kshoo : Alors moi, Then Come Silence j’aime beaucoup, un des meilleurs concerts que j’ai vus, toute tendances confondues. Par contre sinon j’écoute beaucoup de death metal, black metal, hardcore metal

Laurent : Festif ! (rires)

Kshoo : Oui que des trucs joyeux. Pour citer des groupes, je dirais Skeletal Remains et la grosse claque c’est Corpsegrinder, le projet solo du chanteur de Cannibal Corpse. Son album solo nique sa race, mais c’est hyper typé et il faut aimer ce genre de voix et de jeu !

Je compte sur vous pour aller écouter Noise Generator mais aussi tous les groupes dont ils parlent. La curiosité en matière d’art est la meilleure des qualités !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album For Those Who Have Rocked We Salute You de Noise Generator

En savoir plus :
Le Bandcamp de Noise Generator
Le Soundcloud de Noise Generator
Le Facebook de Noise Generator


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# 06 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher

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