"You’re an icon
don’t ever compromise
gotta be strong
love will always find a way"
Kasabian est-il toujours Kasabian ? Depuis le départ forcé (pour cause de violence conjugale) de leur chanteur charismatique Tom Meighan et le très mitigé (pour ne pas dire raté The Alchemist’s Euphoria en 2022), le groupe a changé.
Il faut définitivement (enfin définitivement... si même Oasis est capable de se reformer...) faire une croix sur des titres comme "Club Foot," "L.S.F.", "Underdog", "Vlad the Impaler", "Shoot the runner", "Roll The Dice" (mais c’était déjà le cas de puis 48:13 et For crying out loud). L’union sacrée (un des piliers du groupe) n’est plus et Pizzorno est maintenant "seul" aux manettes. Et Pizzorno, ce n’est pas Meighan (même en fournissant des efforts). Il faut se réinventer, vivre avec son temps (ce que le groupe saisit parfaitement, Kasabian s'est formé en 1997 autres temps, autres mœurs) sans perdre véritablement son ADN (ce que le groupe a continuellement fait, ce mélange de rock frondeur, de pop, d’electro).
Happenings y parvient plus ou moins. Quelques fulgurances (bah oui, Pizzorno sait toujours écrire de bonnes chansons pop et catchy) et des morceaux plus anecdotiques. En gros (il y a certes quelques nuances), si vous aimez le pop-rock (taille XXL, les refrains de stade...), vous apprécierez ce disque, les autres détesteront ! Mais tout le monde aura raison. Et toute la question est de savoir où l’on place le curseur. On écoutera avec plaisir des titres comme "Darkest lullaby", "Algorithms", "Hell Ot it" et on tirera la langue sur "Call", "Coming back to me good" (il n’est pas si facile de faire du Phoenix), "G.O.A.T.", "Passengers". De toute façon, ce disque ne dépasse pas les 30 minutes...
# 06 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
Beaucoup de choses à découvrir encore cette semaine en attendant la MAG#91 vendredi. Du théâtre, du cinéma, de la lecture et de la musique au programme, et toujours le replay de la MAG#90...Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.