En Songe - Solovoice 1
(Klarthe Records) septembre 2024
Voilà un disque qui pourrait désarçonner : la voix seule, un répertoire contemporain pourraient sembler de prime abord rêche, âpre, austère. Pour autant, la soprano Anne Warthmann nous saisit directement, dés En Songe de Thierry Pécou, nous emmène dans un univers que l’on quittera que sur le Only de Morton Feldman.
Entre temps, on entendra d’autres œuvres de Thierry Pécou (Eurydice, Tess lament, La lune en chemise, Blason d’Aliénor), de Betsy Jolas (De nuit deux chants), Mathieu Bonilla (Five poems of D.H Lawrence), Julian Anderson (Lucretius), Eric Tanguy (Descendues des Etoiles), José Miguel Arellano (As the time draws nigh), Graciane Finzi (Mélismes pour soprano et kalimba), Marc-André Dalbavie (Ligne de fuite pour voix seule), Sophie Lacaze (L’art est le plus beau des mensonges pour voix et bols tibétains), Patrick Burgan (Miroir pour deux voix), Stevie Wishart (Persephone pour voix et chant de merle), Elliott Carter (La musique pour soprano), Jean Rivier (Improvisation) et Jean-Christophe Rosaz (Alphabet pour voix seule).
On sent presque à travers tout ce disque la matérialité des sons. Il y a chez Anne Warthmann la combinaison d’un sens du phrasé, d’une articulation (quels que soient les effets, les techniques vocales ou les registres), d’une intonation naturelle, claire et cette capacité à transmettre du sentiment, des émotions. De l’introspection, une intimité mais tournée vers l’autre.
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
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