Spectacle de Baptiste Deschamps, adapté de la nouvelle d'Edgar Allan Poe, mis en scène par Baptiste Deschamps, avec Louis Astier, Jordane Hess, Laurine Mével.
Une terrible tempête.
William est pris au piège et ne peut poursuivre sa route. Il n'a d'autre choix que de se réfugier dans la demeure Usher, connue dans la région comme sinistre et inquiétante.
C'est Roderick Usher qui va ouvrir sa porte au voyageur malchanceux.
Il lui propose de l'accueillir pour la nuit,
avec pour stricte consigne de ne surtout pas adresser la parole à sa sœur, Madeline Usher. Mais... Madeline apparaît, et rien ne va se passer comme Roderick Usher l'aurait souhaité !
Assurément, il se passe des choses très étranges dans cette demeure.
Qui sont vraiment ces frère et soeur Usher ? Que leur est-il arrivé ?
Tous deux victimes d’un mal mystérieux, un terrible secret semble condamner cette famille. Convaincu qu'il peut sauver Madeline de cette malédiction, William se doit d'agir.
Quand en 1839 Edgar Poe écrit la chute de la maison Usher, il pose en même temps les bases de ce qu’on nommera le roman gothique, qui deviendront par la suite des références dans l’imagination collective, que ce soit par le biais des films de la Hammer, en passant par Bram Stocker, jusqu'à la filmographie de Tim Burton.
Cette pièce est une adaptation de la célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe, on y retrouve l'ambiance fantastique et anxiogène de son univers. Dans ce huis clos gothique, les secrets percent le jour et des espoirs insensés naissent.
Tout le décorum est respecté. Les grands éclairs d’un orage duquel les voyageurs cherchent à échapper, la brume omniprésente, les ombres, jusqu'au travail du son exploité à son possible, semblant voyager aux quatres coins du décor.
Dans un tel contexte, on sursaute facilement aux bruits inattendus, aux silhouettes fantomatiques et aux trouvailles de mise en scène qui instaurent un climat pesant à souhait.
Les trois acteurs, Louis Astier, Jordane Hess et Laurine Mével, incarnent ces trois personnages passionnément et le décor et la bande sonore nous emmènent instantanément dans cette époque victorienne. Le tonnerre gronde, les portes grincent et les silhouettes glissent en arrière plan... Frissons garantis !
Lorsque la salle se rallume, le public paraît ravi de cette plongée dans la noirceur de l’imagination de l'auteur américain et conquis par les trois comédiens éprouvés par l’épouvante baroque. |