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Interview  (L'Age d'Or, Paris)  samedi 6 juillet 2024

C'est par une chaude après-midi de juillet, dans un lieu inédit, L'Age d'Or que Sophie Darly s'est prêtée au jeu des questions et réponses à l'occasion de la sortie de son album Slow Down Fast. Elle évoque sa rencontre avec la musique, ses motivations en tant que femme, son amour pour les instruments vintage et la recherche du son. C'est avec un plaisir non dissimulé que nous la rencontrons à l'occasion de cette interview.

Qu'est-ce qui t'a amenée à te diriger vers le jazz, le soul, le groove, le gospel ?

Sophie Darly : La rencontre avec cette musique s'est faite au lycée, tout simplement. Mon grand-frère avait un groupe d'acid jazz funk, fin 1990 : toute cette musique qui venait de Londres, l'acid jazz des groupes comme The Brand New Heavies, Jamiroquai, etc.

Au cours de répétitions, on montait du répertoire plus groove, plus funk. Quelques fois, on avait besoin de morceaux plus acoustiques, donc j'ai découvert les standards de jazz. On allait jouer déjà à la fête de la musique à Chantilly, il fallait par moment des morceaux plus calmes.

Pourquoi est-ce la musique soul, jazz qui m'a touchée ? Franchement, pourquoi est-ce que ça touche le cœur ? Je n'en sais rien.

Tu as fait une reprise des Rita Mitsouko tout à l'heure, est-ce que tu as des affinités, avec ce type de musique ?

Sophie Darly : J'ai écouté beaucoup de chansons françaises. J'ai écouté Catherine Ringer, la chanteuse Camille... J'ai hésité pour le live session avec Émilie Loiseau aussi, j'écoute toute la musique actuelle.

Comme je suis coach vocal au Cours Florent Musique, j'écoute du hip-hop, j'ai découvert Zaho de Sagazan. Je suis très connectée à cette musique, mais je ne la chante pas.

C'est un challenge que je me suis lancée. Ma fille fait partie du conservatoire des Lilas, ils ont fait un répertoire des Rita Mitsouko avec Catherine Ringer, qui habite aux Lilas, qui est venue avec la chorale et le département de jazz faire un concert exceptionnel un soir, il y a un an. J'ai découvert “Cool Frénésie”.

J'ai fait un hommage aux femmes compositrices fin mars au conservatoire où j'enseigne, j'avais déjà chanté “Cool Frénésie”.

Ce qui me plaît, c'est cette approche de la mélodie, peu importe la langue, même si à la base, je vais plus écouter la musique afro-américaine, la musique anglaise. J'avais un contrat pour chanter Piaf quelques fois l'été.

C'est extraordinaire de chanter Edith Piaf. Pour moi, c'est la chanteuse de gospel, la chanteuse de soul française. C'est d'une intensité. J'ai le même ressenti après une heure de gospel qu'après une heure de Piaf. C'est hyper intense.

Maintenant, je n'ai jamais réussi à écrire en français, je n'ai jamais passé le cap. C'est vraiment une étape que j'aimerais faire pour le prochain album qui n'est pas forcément en route. Ce sont des réflexions que j'ai parce que c'est dur à faire sonner, mais je pense qu'il y a quand même quelque chose que l'on peut faire.

Tu parlais des femmes dans la musique. Il y a un mouvement qui existe dans le rock et qui fait l'apologie des femmes sur scène : More Women On Stage. Est-ce que tu te revendiques de ce mouvement ? Dans le jazz, il y a quand même énormément de présence masculine. Comment tu te sentais dans cette atmosphère ?

Sophie Darly : Je me sens complètement adhérée à ce mouvement. Je suis extrêmement militante de pouvoir créer des nouveaux modèles féminins pour avoir More Women On Stage. J'ai des élèves qui sont au Cours Florent qui ont ce logo derrière leur guitare et qui soulèvent la guitare notamment au Café de la Danse il y a deux semaines.

On arrive à une superbe époque, c'est magnifique de voir que toutes ces questions sont posées. Il y a eu tout un aspect qui est ressorti, qui a été très violent pour voir une forme de réalité dans la condition des femmes dans le milieu artistique, le cinéma, la musique.

Concernant la question du modèle, la question est de se dire pourquoi il n'y a pas autant de modèles féminins sur scène et je crois que ça change. Il y a de plus en plus de femmes dans les conservatoires, de filles. C'est vrai qu'elles sont moins à se professionnaliser. Mes classes sont 80% constituées de femmes et à la fin, elles décrochent un petit peu. Je crois qu'elles décrochent en partie parce qu'il leur manque des modèles, de se dire : est-ce que c'est possible ? Est-ce que c'est pour moi ce métier ? Je ne te cache pas que c'est évidemment en sous-texte de mon activité, le modèle que je veux représenter.

Dire que c'est possible de faire des albums, du jazz, de la soul, d'être même maman - j'ai deux enfants -, de continuer à produire, de trouver des financements et je compte durer. C'est ce que j'essaie de faire rayonner à mon échelle auprès de mes élèves, de dire : c'est un métier sympa, à la fois peut-être un peu difficile pour certains, mais les mecs réussissent aussi dans les groupes, donc pourquoi pas nous ?

Je soutiens complètement ce mouvement et je crois simplement que c'est la représentation, il y a moins de modèles et cela nous fait moins rêver. Bien sûr, on a les Janis Joplin, Alanis Morissette, des rappeuses... Mais même encore je regardais ce documentaire sur Arte sur le rap des années 90 aux Etats-Unis : il y avait une rappeuse qui avait excellé sur un battle,mais le concours disait vraiment, on ne peut pas te faire gagner parce que tu es une femme.

C'est violent en fait. Ce n'était pas inaccessible, mais il fallait juste faire plus d'efforts, il faut plus se battre pour pouvoir réussir, je crois.

Il y a aussi toute la partie des techniciennes : alors là vraiment, c'est très masculin. Cela commence un petit peu des filles ingénieures du son. Mais encore une fois, je crois que comme tu n'as pas de modèle, tu n'y vas pas. Et c'est en train de changer.

Je sais que tu as des frères. Est-ce que le fait d'être entourée de garçons t'a aidée à te construire dans un monde masculin ou c'est venu beaucoup plus tard ?

Sophie Darly : Je crois que l'on a un point commun, c'est rare d'avoir trois frères (rires). Aider à me construire, oui. J'ai pu être confrontée à l'autre genre depuis que je suis petite : trois garçons dans ma fratrie. Le sentiment de ne pas avoir peur de répondre, de défendre ses intérêts, de ne pas avoir peur de montrer sa voie, de faire entendre sa voix. Je pense que cela m'a aidée.

Il y avait beaucoup de garçons à la maison, les copains de mes frères tout le temps. Donc, j'étais habituée à chambrer. Quand je me suis retrouvée dans la musique, je n'étais qu'avec des musiciens, j'étais surentraînée !

Je regrette de ne pas avoir pu créer une formation plus équilibrée. Il se trouve que les garçons sont hyper sympas et il n'y a pas de problème.

Si un jour, je commençais à te raconter tout ce que j'ai vécu en tant que chanteuse dans les groupes, dans les bars, avec les programmateurs, ce serait l'objet d'une grande discussion. Evidemment on est exposées, ce n'est pas un mythe.

Pour revenir à l'album Slow Down Fast, est-ce que ce n'est pas en contradiction avec le rythme de ta vie et le fait que tu es toujours en tournée, que tu es toujours par monts et par vaux ?

Sophie Darly : Oui, c'est le message que j'ai voulu passer. On est par monts et par vaux encore plus dans les grandes villes, les grandes capitales, maman, deux enfants, l'activité de production, l'activité de coaching, etc. C'est un acte de résistance de créer des moments ralentis, des moments pour soi pour pouvoir se recharger.

C'est comme ça que je me recharge : j'ai besoin dans mes semaines d'avoir des moments où je coupe tout, je ne fais rien, je suis juste dans le être plutôt que faire. Il faut oser passer là-dedans parce que c'est incessant, tu as toujours plein de choses à faire, des personnes à rappeler, des choses à faire chez toi, des trucs pour le boulot.

C'est très personnel. Une fois qu'on a pu identifier ce qui fait du bien, dans mon cas c'est avoir des moments de break où je ne fais rien et où je me recharge, c'est slow down fast, et après je peux repartir.

Je crois que c'est un acte de résistance et il est nécessaire parce qu'on est en permanence en sollicitation, même dans un supermarché, tous ces produits, tout ce qui arrive devant nos yeux, tous les spectacles, tous les changements, toutes les plateformes de musique, tout ce qui sort... C'est l'hyper effervescence de la production, malheureusement ce n'est pas nous individus qui maîtrisons cela dans une sphère de production, d'hyper production partout.

On sait maintenant que l'on ne veut plus de l'hyper croissance. Il y a plein de mouvements au niveau de la mode, du recyclage, des vêtements, des meubles, du upcycling... Au niveau de la consommation, il y a quelque chose qui se calme un petit peu.

Au fond, on est un peu victimes de tout cela, on ne le demande pas. Comment tu fais ta place quand tu fais le choix de vivre dans une grande ville ? Comment est-ce que tu balances ça ?

A l'écoute de ton album, on a vu qu'il y avait un soin apporté au son avec l'utilisation d'instruments et de micros vintages. Est-ce qu'il y a une volonté, une recherche de sonorité particulière sur cet album ?

Sophie Darly : J'aime beaucoup les instruments vintages. Daniel Mizrahi qui a réalisé l'album, est lui aussi fan de ces instruments vintages : les Fender Rhodes, les Wurlitzer. Il y a une chaleur, je trouve, dans ces instruments qui m'a touchée très jeune quand j'écoutais Otis Redding ou Janis Joplin par exemple, il y a tous ces synthés. J'ai eu envie de me faire ce cadeau.

Quand je suis arrivée chez Fred, l'ingénieur du son, je me suis dit : ils sont là, donc il faut les utiliser. Fred est fan de micros donc on a même utilisé des micros des années 40, on a fait des recherche, cela m'intéresse beaucoup dans la production, la recherche du son. C'est quelque chose qui me plaît en tant qu'artiste d'être en studio, de chercher les sons et de sentir comment tout d'un coup ça matche et si ça ne matche pas, comment l'oreille rejette tout de suite l'arrangement ou le son. Je ne sais pas comment expliquer, c'est comme dans la cuisine, tu vois.

Avec Daniel Mizrahi, on était toujours d'accord, c'était cool, on n'a jamais vraiment eu de conflit sur les orchestrations. J'aime bien les guitares acoustiques, le côté plus organique. Même si c'est amplifié, ce n'est pas non plus acoustique, j'aime la chaleur de ces sons-là. Ça me touche, pourquoi, je ne sais pas.

Tu as donné un certain nombre de concerts dernièrement, on a eu l'occasion de te voir avec grand plaisir. Est-ce que tu as des concerts prévus ? Quel choix des musiciens a été fait ? Comment allez-vous tourner ?

Sophie Darly : Pour la release partie au studio de l'Hermitage, j'ai fait le choix d'inviter tous les musiciens de l'album. Je voulais vivre ce moment, ne pas le faire à moitié, autant offrir cela aussi au public. C'était un moment magiqu.

On est confrontés à une réalité un peu plus économique, et je tourne en plus petite formation. Pour le Sunside que j'ai fait, cela reste quand même Arnaud Gransac au piano, Dan à la guitare et Antoine le batteur.

Quand on va en province, il y a une telle tension économique avec les lieux. L'envie de musique est intacte partou : si là il pouvait y avoir un groupe, je crois que tout le monde serait heureux. Mais à un moment donné, il faut pouvoir équilibrer les choses. Pour les dates parisiennes, on a un petit peu plus nombreux, et quand je pars en dehors de Paris, je fais une formation un peu plus réduite.

Je suis à la recherche de partenaires pour m'aider à la diffusion, parce que malheureusement je n'ai pas convaincu un tourneur pour m'aider. Cela a failli se faire, puis finalement ils n'arrivent déjà pas avec des artistes de leur catalogue depuis longtemps. Pour eux c'est toujours : j'aime le projet, mais je suis déjà en train de travailler 10 ou 15 artistes, ils ne peuvent pas se rajouter quelque chose.

Pourquoi ? Parce que les subventions étaient taillées, les salles ne peuvent plus autant programmer de concert : si tu avais jeudi, vendredi, samedi, tu n'as plus que vendredi, samedi, si tu avais un plateau à 6, tu n'as plus qu'un plateau à 5...

On est énormément d'artistes à sortir des projets. C'est aussi la réalité, il y a quand même 100 000 titres qui sont balancés tous les jours sur les plateformes.

Je fais cela depuis 20 ans, on le fait plutôt avec beaucoup de soin. A côté, quelqu'un peut tout à fait produire chez lui de la musique et tout d'un coup, le marché est accessible.

Cela n'était pas encore le cas du temps de Soul Game avec Arnaud, il y a 14 ans. C'était une étape d'aller en studio, d'enregistre. Il fallait quand même bien jouer, être en place rythmiquement, de l'argent...

Maintenant, avec les logiciels, avec les micros, tu te retrouves sur les réseaux sociaux, tu es connu, tu es invité dans les premières parties, parfois des chanteurs, des chanteuses qui n'ont même pas fait d'album. Ils ont fait des trucs de malade sur TikTok, sur Instagram...

Le marché a complètement été bousculé, il a fallu que je me réadapte sur ce point-là, ressortir l'album, reconsidérer quand même les choses, et accepter que je n'ai pas encore de partenaires, parce que le marché est saturé, ce n'est pas facile.

Il y a quand même des grands moments de bonheur comme aujourd'hui avec Froggy's Delight. C'est aussi peut-être parce que vous avez sent que derrière, il y a quand même des années de travail, un projet avec des musiciens qui jouent super, et j'avais envie de raconter des choses avec le texte. On a peut-être quand même un peu d'expérience, nous les quadras qui font ça depuis 20 ans, de jouer tous sans erreur trois fois de suite, ce n'est quand même pas rien, c'est quand même notre professionnalisme.

Moi qui suis avec des jeunes qui ont plus de followers que moi et qui ont plus de streams que moi, je ne suis pas sûre qu'ils soient complètement au taquet de cela.

Chez Froggy's Delight, on pose souvent une question fil rouge en interview. La question est particulière : si tu savais que tu n'allais pas revoir un(e) ami(e) pendant très longtemps, quel est le disque de ta discographie que tu lui donnerais, pour que cet(te) ami(e) se souvienne de toi en l'écoutant ?

Sophie Darly : Comme je suis très fan de mélodies, je pense que je donnerais un album des Beatles, encore aujourd'hui, c'est tellement beau...

Ou Jobim (ndlr : Antonio Carlos Jobim) pour la beauté de la mélodie. Mais il y a aussi des grands mélodistes femmes, c'est ça qui m'embête, je n'arrive pas à trouver. Si je suis complètement honnête, je te dirais ça, si tu me le reposes dans un an ou deux...

Ce qui nourrit le plus, au-delà du texte, c'est la beauté des sons, la façon dont ça bouge, la chanson, les surprises pour l'oreille, quand tout d'un coup ça passe là, je trouve que c'est inlassable.

Sophie Darly sera en concert le 19 décembre au Jazz Club Etoile.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Slow Down Fast de Sophie Darly

En savoir plus :
Le site officiel de Sophie Darly
Le Bandcamp de Sophie Darly
Le Soundcloud de Sophie Darly
Le Facebook de Sophie Darly

Crédits photos : Thomy Keat (retrouvez toute la série sur Taste Of Indie)


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# 1er décembre 2024 : de quoi se réchauffer

En attendant l'avant-dernière Mare aux Grenouilles de l'année le 6 décembre, voici notre sélection culturelle de la semaine.

Du côté de la musique :

"Cartoon Darkness" de Amyl and The Sniffers
"Day After Day" de Cy
"Reboot" de Harun
"Hydropath" de Isil Bengi
"Dummy light in the chaos" de Montañita
"O Days" de NLF3
"Nouveau Ministère" de Planterose
"Silence the night" de Sang Froid
"Drag N'Fly" de The Dynamics

et toujours :
"Secte" de 1=0
"Country" de Baptiste W Hamon
"French Manhattan" de L'Ambulancier
"Après le déluge (et autres illuminations d'A. Rimbaud)" de Les Enfants d'Icare
"Mégaphenix" de Mustang
"The good kind" de Our Girl
"Come ahead" de Primal Scream
"The day lady Rachel died" de Sacha Gordon & The Weird Orchestra
Interview de Sophie Darly autour de son album "Slow down fast"
Nouvel épisode "L'enfance - Partie 2" de la nouvelle saison du Morceau Caché !

Au théâtre :

"After Show" au Théâtre du Rond-Point
"For Gods Only" au Théâtre du Rond-Point
"Tu connais la chanson ?" au Théâtre Le Funambule
"Yvonne ou ma génération Y" au Théâtre La Flèche

et toujours :
"Dialogues de bêtes" au Théâtre Le Lucernaire
"Body concert" au Théâtre du Rond-Point
"Iphigénie à Splott" au Centre Wallonie-Bruxelles
"Psychodrame" au Théâtre de Suresnes Jean Vilar
"Tribu Nougaro" au Théâtre Hébertot
"La chute de la maison Usher" au Théâtre Darius Milhaud

"n degrés de liberté" au Théâtre de Belleville
"Lumière !" au Théâtre Le Lucernaire
"Pauvre bitos ou le diner de tête" au Théâtre Hébertot

des reprises :
(des pièces déjà chroniquées qui reviennent à l'affiche, atttention, parfois c'est dans un théâtre différent)
"L'Art d'être bête" au Théâtre de Poche Montparnasse
"Toutes les choses géniales" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"Comment va le monde ?" à Théâtre Essaïon
"66 jours" à La Scala
"Intra Muros" à La Pépinière Théâtre
"Des ombres et des armes" à La Manufacture des Abbesses
"Changer l'eau des fleurs" au Théâtre Lepic
"Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde" au Théâtre Le Funambule Montmartre

Du côté de la lecture :

"Les opérations de la Seconde Guerre mondiale en 100 cartes" de Jean Lopez, Nicolas Aubin & Benoist Bihan
"Ecrits sur le cinéma" de Pauline Kael
"L'héritière" de Gabriel Bergmoser
et toujours :
"De cendres et de flammes" de Kate Mosse
"Histoires de la seconde guerre mondiale" de Jean Lopez & Olivier Wieworka"Dernier meutre au bout du monde" de Stuart Turton
"Sparte contre Athènes" de Manuel Rodrigues de Oliveira

Un peu de jeux vidéo :

"Exographer" de SciFunGames

Aller au cinéma ou regarder un bon film :

"Slow Pulse Boys, the story of And Also The Trees de Sébastien Faits-Divers & Alexandre François
"Au Boulot !" de Gilles Perret et François Ruffin
"Le repli" de Joseph Paris
"Rivière" de Hugues Hariche
"Les oubliés de l'amérique" et autres films de Sean Baker
"Terrifier 3" de Damien Leone
"Papa est en voyage d'affaires" de Emir Kusturica

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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