Nouveau Ministère
(Tarantula Records) septembre 2024
Un deuxième album pour la formation rouennaise qui avait attiré nos oreilles avec son premier album sorti il y a deux ans. À l’époque, nous louâmes "la pop colorée, les influences "de Stereolab à Gainsbourg, de l'indie pop à Françoise Hardy, de New-York à Varengeville...", une certaine efficacité mélodique, une écriture affirmée, la capacité à jouer avec les faux-semblants, musique en trompe-l’œil cachant des échardes, une certaine fragilité sous une élégance et des couleurs rêveuses et sucrées", la voix androgyne de la chanteuse et claviériste Florence Biville-Ridel.
Si l’on peut remarquer que le groupe muscle parfois un peu plus son jeu et gagne en expérience et en profondeur (dans l’écriture musicale, dans les textes, dans le son), esthétiquement cela ne change pas fondamentalement, et il n'y aurait pas de raison de changer de texte. On ne va pas forcément s’en plaindre surtout si on aime conjuguer pop (ligne claire mais cela serait circonscrire l’éventail de leur musique avec ses touches de rock, pop vintage...) et mélodies anglaises et françaises, textes (en français) légèrement piquants. Et puis Planterose maîtrise plutôt bien son sujet...
Cette semaine, c'est le retour de la MARE AUX GRENOUILLES, vendredi soir à 21h en direct sur Twitch, c'est gratuit alors on compte sur vous ! D'ici là, voici le programme de la semaine. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !