Le jeu du batteur Edward Perraud, c’est une énergie. Il suffit pour s’en rendre de compte de le voir sur scène sous son propre nom, avec Das Kapital, le Supersonic de Thomas de Pourquery, Synaesthetic Trip ou les très nombreux autres musiciens avec qui il a joué.
Mais une énergie qui se couple avec une totale maîtrise de son instrument, avec une recherche constante de timbres, d’atmosphères et de poésie. Une poésie qui éclate totalement dans ce disque De l’ombre à l’aube. Un disque qui vient clore une trilogie, un triptyque commencé par Espaces, continué avec Hors temps où le musicien abordait les concepts d’espace entre les notes (espaces mélodiques, ou intervalles), de temps...
Ici il sera question, toujours avec Arnault Cuisinier (contrebasse) et Bruno Angelini (piano), deux musiciens qui avaient succédé à Bruno Chevillon et Paul Lay, de lumière. Une lumière irradiante, généreuse, salvatrice, qui se décompose en un dégradé de couleurs.
Toute l’expression de ce disque est dedans, dans les vibrations, dans la subtilité de l’écriture, du travail de la matière et de la structure sonore (avec de nouveau un rapport au temps, donc aux tempi et aux dynamiques), dans les superbes mélodies et les jeux rythmiques, dans les rapports entre et aux trois instrumentistes.
Dans ce disque Edward Perraud cherchait l’émotion, il l’a trouvé et des plus belles des manières.
Pendant que notre équipe de choc met la dernière main à l'ouvrage, une page se tourne bientôt sur Froggy's Delight, en effet d'ici quelques jours, si tout va bien, vous trouverez en lieu et place de cette page qui existe depuis 2006 un tout nouveau site. En attendant voici le programme. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !