"Imaginez PJ Harvey, The Kills et le Velvet Underground jouant dans la même pièce et vous aurez une petite idée de ce à quoi ressemble ce tout jeune groupe australien".
A y réfléchir, il n’y a rien de pire que les comparatifs pour un jeune groupe. Et puis comment classer un groupe qui cite F. Scott Fitzgerald dans sa bio ("In the real dark night of the soul it’s always three o’ clock in the morning")…
Howling Bells, a fait tinter les premières cloches du festival de la Route du Rock 2006 pour un concert d’ouverture noir et mystique. Comme leur musique. Diverse, éparpillée, sexuelle et dépouillée.
Une vraie bonne fessée dans les oreilles avec un album qu’on espère voir distribuer rapidement dans l’hexagone, pour propager la langueur de ce rock d’une autre époque, celle d’une Angleterre Victorienne. Comme un bon dosage ras la gueule entre Baxter Dury et Elysian Fields, le tout servi par la voix chamanique de Juanita Stein, sexy sexy.
Fan de Dolly Parton et des complaintes country mises au goût du jour, adepte des chansons qui tuent sur place ("The Bell" hit), envie de fantasmes dopés à la testostérone (Ah…Juanita, ta chevelure et ton regard étincelant..) ? Envie d’avoir envie ? |