Cet automne, le musée de la Poste a retenu l’écriture comme thématique de ses expositions. Et qui dit écriture dit lettres et qui dit lettres dit boîte à lettres.
"D’une boîte à l’autre" expose le travail de deux artistes sud-américains pour deux approches plastiques : le photographe brésilien Mario Rui Felliciani et le peintre et sculpteur mexicain Saul Kaminer.
Mario Rui Feliciani s’est promené dans les quartiers pauvres de Sao Paulo et a découvert l’universalité de la boîte à lettres réceptacle indispensable "Lorsque le facteur arrivera". Même chez les plus démunis le courrier est déposé dans une boite à lettres souvent de fortune faite de bric et de broc qui n’a rien à voir avec nos boites normalisées.
De la simple fente à la boite en forme de nichoir à oiseaux, faite de bois de palettes de récupération ou protégée d'une grille, discrète ou peinte de rouge et fléchée pour que le facteur ne la rate pas, creusée dans le mur ou attachée à un tronc d'arbre, elles témoignent d'une vraie créativité populaire.
A côté des ces boites à lettres de fortune, sont exposées les créations de Saul Kaminer, des boites à lettres zoomorphes en céramique qu’il a regroupées sous le titre "Le bestiaire du facteur".
Le cheval, le crocodile, le chien et l'éléphant n'attendent plus que les missives et même la la postière et son chien veille à la conservation du courrier.
A vous de découvrir celle baptisée "L'esprit de la lettre" ! |