Conte de Hans-Christian Andersen, adaptation, mise en scène et scénographie de Yaël Bacry, avec Véronique Mailliard, Anaïs Pélaquier et Béatrice Vincent.
"La Reine des Neiges", contre très connu d’Andersen, nous entraîne en compagnie de la petite Gerda à la recherche de son ami Kay enlevé par la Reine des Neiges. Le voyage, tel une quête initiatique, sera long et semé d’embûches et d’épreuves toutes traversées par la force de l’amour. Sont également présentes les thématiques de la dualité haine/amour, de l’amitié, des relations avec les autres et du ressenti, thèmes primordiaux pour le processus de structuration des jeunes enfants.
La mise en scène de Yaël Bacry est très simple, presque épurée, débarrassée de tout décor folklorique et de tous effets spéciaux pour se concentrer sur les personnages, jouant de manière habile et inventive avec les lumière, les tissus et quelques accessoires comme cette chaussette sur une main qui devient une tête de corneille ou les jupes superposées de la fille des brigandsqui se transforment en toile de tente.
Les tableaux qui se succèdent au fil des sept histoires installent des ambiances très différentes du fantastique inquiétant avec l’apparition de la Reine des Neiges à la truculente de la rencontre avec la femme lapone et les trois comédiennes, Véronique Mailliard, Anaïs Pélaquier et Béatrice Vincent, interprètent l’ensemble des personnages avec une belle énergie, une grande poésie et un beau talent.
Les enfants sont manifestement ravis, les parents accompagnateurs ne s’ennuieront pas une second, retrouvant leur âme d'enfant, et ce spectacle plein d’humanité n’est pas interdit aux adultes. Il est même hautement recommandé à ceux qui ont tendance à oublier les vertus fondamentales de l’être humain. |