Troisième soirée du Festival Les nuits de l'alligator 2007 à la Maroquinerie.
Naviguant entre blues et rock’n roll The love Bandits entame les festivités ce soir à La Maroquinerie.
Sans révolutionner le style, la musique des Love Bandits est agréable, la composition laisse la part belle aux sonorités d’harmonica et à une rythmique efficace appuyée à la caisse claire.
Le quatuor évolue entre des morceaux rapides tel que "She love sex" ou "I don’t like it" et des plages plus intimistes avec "Tell me (you love me)" dont la référence à la période blues des rolling stones est indéniable.
Une découverte intéressante.
Sébastien Martel prend le relais dans une formation en trio, accompagné à la contrebasse/clavier et à la guitare/percussions.
Difficile à définir, la musique de Sébastien Martel oscille entre chanson latino sur des rythmes Hawaïens et ballade folk plus enjouée.
L’alternance de style laisse un goût étrange, difficile de rentrer complètement dans ce set d’un peu plus d’une demi-heure. On se laisse entraîner par instant sur les rythmes des percussions, mais les ruptures de style et la durée un peu courte de la prestation ne permettent pas d’appréhender totalement l’univers musical de l’artiste.
A écouter plus longuement.
Hank Pine and Lily Fawn, forment un duo pour le moins déroutant.
Lily, affublée de cornes de cerf évolue à la voix, à la batterie et à la scie, alors que Hank, mélange d’épouvantail et d’homme de fer assène des accords rageurs sur sa guitare en prenant des poses sorties tout droit de "Massacre à la tronçonneuse".
L’alchimie, en apparence périlleuse, opère pourtant parfaitement.
La voix enfantine de Lily s’accorde à merveille aux dissonances des instruments et nous projette dans un univers onirique déjanté.
Entre mythologie morbide et rêves enfantins, les Hank Pine & Lily Fawn nous offrent une parenthèse musicale originale et généreuse.
A découvrir !
Pour clôturer cette journée de festival, Lee Rocker (ancien des Stray Cats) a mis le feu à La Maroquinerie.
Dans un style rockabilly pur jus le chanteur à la contrebasse féline joue devant un public perfecto/gomina de connaisseurs, conquis à sa cause.
Loin de s’endormir sur ses lauriers le chanteur et son quatuor a produit un concert qui est monté crescendo pour atteindre des sommets.
Le succès de la prestation tient avant tout à la qualité de ses musiciens et à leur entente presque palpable.
Le groupe a tenu le "beat" pendant plus d’une heure, avec de véritables feux d’artifices sonores où la contrebasse folle dialoguait avec les autres instruments et mettait en valeur la voix suave du chanteur.
Vraiment Excellent ! |