Voilà la nouvelle sensation de Glasgow, comme dit la pub...Comme leurs compères de Franz Ferdinand, The Libertines ou The Kooks, The Fratellis s'inspirent du trio gagnant The Clash, The Kinks, The Ramones. Ils ont d'ailleurs piqué leur notion de famille, chaque membre du groupe ayant choisi le patronyme Fratelli.
La pochette un peu clichée fifties, trois pins up écoutant des vinyles en fumant, laisse présager un album plutôt sympathique…
"Henrietta", titre d'ouverture de l'album et un des nombreux singles du groupe, est une petite bombe: guitares bien grasses, cuivres très ska et paroles accrocheuses. La même formule est appliquée pour le titre Chelsea Dagger. Il y a bien sûr le passage obligé de la ballade folko avec "Whistle For the Choir".
Mais le reste est malheureusement plat. Après plusieurs écoutes, l’album devient carrément indigeste. Trop produit, trop banal.
Disons que The Fratellis arrive au bon moment, surfant sur la vague des jeunes groupes anglais vêtus de t-shirts rayés... Mais pour la suite... |