Après un premier penalty réussi avec l’album Employment vendu à deux millions d’exemplaires, ce qui n’est pas un gage de qualité, loin s’en faut, Kaiser Chiefs nous offrent leur deuxième opus Yours truly, angry mob.
Les titres sont aussi frais qu’une Carling qu’un hooligan aurait secoué en supportant le Leeds United. Le single "Ruby", apparaît tel un hymne avec ses onomatopées, sa mélodie au synthétiseur… et ses lalala, marque de fabrique du groupe. Bon, on peut se dire qu’ils vont se rattraper sur la suite… Carton rouge !
Certains titres parlent d’eux-mêmes. "Try your best", "Everything is average nowadays", "Thank you very much" et le summum "Retirement". Autant déclarer forfait tout de suite!
"The angry mob" qui a donné son nom à l’album, est peut-être la chanson la plus réussie de l’album. Structure peu classique, bon riff de guitare. "Heat dies down", plus classique, est entraînante. Le petite ballade "Love’s not a competition" calme un peu le jeu, pour mieux repartir de plus belle sur "Thank you very much", un des titres les plus insupportables qu’il m’ait été donné d’entendre. Et là j’arrête. Après plusieurs écoutes, mes oreilles ne supportent plus la voix de M. Ricky Wilson, ses paroles répétitives et sans intérêt.
Si la foule était en délire avant le match décisif du deuxième album du groupe, il ne reste plus que quelques anglais bedonnants, trop saouls pour se rendre compte que la partie était déjà perdue.
Bien sûr, personne ne s'attend à ce que les Kaiser Chiefs se métamorphosent en génies de la pop music, mais on aurait pu espérer des titres plus réussis que ceux là. Les fans les supporteront évidement…Pour ma part, ce sera la relégation. |