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Interview  (Paris)  19 avril 2007

Interview de The Young Gods à l'occasion de leur concert au Centre culturel Suisse et la sortie de leur album Super ready- Fragmenté.

A propos du dernier album, quels sont les thèmes que vous avez souhaités aborder ?

Franz Treichler : En fait on se laisse super influencer par le quotidien, l'environnement proche. C'est une espèce de patchwork avec des idées. Ca peut être le contexte sociopolitique, il y a des chansons d'amour. D'une manière générale, le titre de l'album résume assez bien le contenu, on à une espèce de fragmentation de la société. Je compare le cerveau à un disque dur, et puis quand tu as trop d'informations, contre informations, mal informations à un moment donné tu ne sais plus trop comment gérer la mémoire, je parle pour moi.

J'ai l'impression que, des fois, mon disque dur est fragmenté et que j'aurais besoin d'un disk doctor, comme les logiciels. Quand tu fais de l’image et du son sur ordinateur, quand ton disque dur est saturé d'informations, ta tête de lecture arrive plus à aller la chercher. C'est une comparaison, j'ai l'impression que la société fait ça aux individus et tu te retrouves un peu dans une position difficile à évaluer, comment te situer dans cet environnement, comment tu deale avec l'information, est-ce que tu baisses les bras. C'est un des thèmes global, une des chansons à ce titre là.

L'image de la pochette résume assez bien ce questionnement, quel est notre rapport avec l'armement, la violence en général, pourquoi on la banalise, la glorifie ou plutôt comment on la "glitterise" tout ce genre de points d'interrogation. Ca a toujours été la marque de fabrique des Young Gods, de mettre des points d'interrogations sur les choses. Faire en sorte de ne pas accepter les choses comme allant de soi.

Tu m'a dit avant de commencer cette interview, vous aviez déjà fait des tournées acoustiques en Suisse, il semblerait que vous les généralisiez maintenant. Pourquoi décider de faire une tournée acoustique ?

Bernard Trontin : On n’est pas en train de faire une tournée acoustique, ça se chevauche un peu si tu veux. Le disque sort, résolument électrique. L'acoustique est un projet qu'on a commencés à la fin de l'année dernière, et il y a quelques dates à Paris, en Suisse et a New York qui se superposent au départ de la tournée électrique. On ne fait pas une tournée acoustique en soi.

Tu me disais tout à l'heure que le public était composé, à Paris, d'habitués du Centre Culturel Suisse ...

Franz Treichler : et aussi des habitués, des fans.

Et apparemment les gens qui viennent au CCS, ils ont entendus parler de vous, mais comment sont perçus ces concerts. Franz Treichler : Si tu veux, je pense pas qu'on puisse jouer sous une autre formule au CCS, c'est un peu l'occasion pour eux avoir un concert des Gods mais acceptable par rapport au truc qu'on fait habituellement.

Bernard Trontin : De toute façon la salle n’est pas adaptée à un concert électrique

Oui, on l'a aperçue elle est très intime. Franz Treichler : C'est une occasion de faire ça comme des événementiels, quand c'est possible, on n’est pas parti dans une démarche de faire une tournée. Là on fait ça parce qu'il y a un intérêt, on aime bien cet endroit, et puis pour nous c'est sympa de pouvoir faire ça ici. Grosso modo, l'activité numéro un, ce sont les concerts électriques. Comme notre date à la Maroquinerie bientôt.

L'adaptation des morceaux de l'électrique à l'acoustique à t'elle imposé la découverte ou l'utilisation de nouveaux instruments, ou c'est une continuité dans votre travail de recherche de sonorités ?

Al Comet : c'est une forme de retour plutôt, Franz et moi on est guitaristes à la base, c'est un retour en arrière vers le futur, alors on sort les guitares, on peut travailler la chose, tu joues des chansons qui ont été composées sur des samplers pour des samplers.

Ce qui impose de retravailler les mélodies, de revenir à leur forme essentielle.

Franz Treichler : On arrange différemment les morceaux, y'en à qui s'y prêtent et d'autres absolument pas. Y'a des morceaux basés sur le son lui même, tu peux pas trouver de manière de les arranger différemment, alors que pour d'autres ça passe comme une lettre à la poste.

Bernard Trontin : Pour moi c'est un peu différent, la batterie étant un instrument acoustique, je voulais me mettre dans un état de déséquilibre, ne pas utiliser une batterie normale, trouver des percussions étranges que je connaissait pas bien, y'a beaucoup de choses dont je joue, avec lesquelles je ne pourrais pas faire une note de plus, parce que ce ne sont pas des instruments que je maîtrise comme la batterie.

A notre arrivée une personne du CCS nous à montré la salle, j'ai vu que tu utilisais un Hang.

Bernard Trontin : Par exemple oui (rire) c'est un truc que Jeremy Narby nous à offerts il y a un an et demie environ. Cet insturment à fait des apparitions régulièrement dans les Young Gods et là c'était l'écrin rêvé pour l'utiliser. Quand nous avons fait une retraite pour préparer ce set, il était là au milieu et il à pris ça place naturellement.

C'est un instrument de quelle origine ?

Bernard Trontin : Suisse, c'est fabriqué par des bernois de façon artisanale, y'a des influences, je pense d'origine peut-être balinaises. L'instrument lui-même, le fait qu'il se joue à la main et qu'il soit convexe et pas concave c'est une invention de Suisses. Au début qu'on l'utilisait les gens venaient nous poser des questions, nous demandaient ce que c'était, mais maintenant les gens commencent à connaître.

Franz Treichler : Tu tapes PANArt sur internet, c'est le site du fabricant.

Tu as cité Jeremy Narby. En regardant votre bio, j'ai découvert ce projet que vous avez avec lui, Amazonia Ambiant Project. Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit ?

Franz Treichler : C'est un peu un ovni. En fait c'est une conférence, lui il travaille pour une ONG et est responsable du bassin amazonien, il aide les indigènes contre les entreprises d'abattage d’arbres ou de forage pétrolier, toute sortes de problématiques qu'on connaît déjà et qui sont toujours d'actualité. Il a vécu deux ans, je crois, avec ces gens, il a fait des théories sur le savoir indigène et créé des liens avec le savoir occidental, entre guillemets, sur entre autres des sujets comme la biologie moléculaire ou des choses comme ça.

Il prétend que les indigènes connaissent des choses depuis des millénaires que les scientifiques découvrent seulement maintenant, et qu'il faudrait qu'on s'écoutent les uns les autres pour faire avancer le schmilblick. Une théorie super intéressante qui deale avec les origines du savoir, l'ADN, le savoir des plantes, ce genre de choses. C'est un ami qu'Alain connaît depuis l’adolescence, donc on a toujours été en contact avec lui. On l'invitait à faire des conférences quand on avait l'occasion pour des événements précis, puis on s'est dits qu'on allait faire quelque chose ensemble donc on a fait ça.

Lui il à le micro, il parle de ses expériences, d'écologie, d'organisation sociale chez les indigènes, la trajectoire de l'espèce humaine. Nous ont fait l'habillage sonore, on s'immisce dans la conférence en y ajoutant des sons qu'on a concoctés, des enregistrements de forêt enregistrés en Amazonie, des chants chamanes qui illustrent. Ce n’est jamais de l'illustratisme à 100%.

Bernard Trontin : Et la musique qu'on y joue est en relation avec un album Music For Artificial Clouds, très minimale, sans batterie, sans voix, pratiquement sans boucles, quelque chose de très organique. On a utilisé des sons que Franz a ramenés de ses voyages qu'il a fait dans la jungle amazonienne.

Quels sont les groupes qui récemment vous ont fait vibrer, inspirés ?

Franz Treichler : Moi ce serait les Melvins, que j'ai vus en concert il y a quelques jours. Cocorosie j'aime bien la vision. Les différents projets de Mike Patton, notamment Fantomas, je trouve ça balaise c'est mon préféré dans tous ces projets. Sinon, un groupe de Rap New Yorkais qui s'appelle Dälek avec qui on à le projet de collaborer, on à prévu de se voir courant juin (pour commencer quelque chose (NDLA : les Young Gods annoncés pour les Eurockéenes de Belfort dans une collaboration avec Dälek)

Al Comet : Oum Kalsoum (rires) je flashe là dessus en ce moment. Je n’écoute pas trop de nouveautés, je suis assez influençable. Pour chercher des idées je préfère partir de rien. Essayer de trouver depuis l'intérieur, en ce moment j'écoute rien à part Oum Kalsoum.

Bernard Trontin : C'est une nouveauté pour toi (rires) Moi y'a deux choses, la première, comme Franz, c'est Dälek. J'ai un intérêt assez limité pour le Hip Hop ou le Rap. Et là au départ j'étais assez dubitatif, non pas par la musique, que je ne connaissais pas, mais par l'idée. Mais en fait je suis rentré dans leur disque et j'ai tout à coup trouvé un angle ou cela pouvait me suggérer des émotions. J'ai essayé de me rappeler ce qu'étais ma culture de la musique black américaine et ça remonte vraiment aux années 70 la soul, Tamla Motown et je me suis remis à écouter ça à cause des rythmiques.

Et puis Dälek, ça me fait rentrer dans cette musique, je me réjouis de collaborer avec des gens qui ont cette culture depuis la base et voir ce qu'ils en font. Essayer de trouver le chaînon manquant. Et puis aujourd'hui j'ai acheté un disque de Robert Henke, un disque hyper minimal qui se rapproche dans l'esprit, de ce qu'on à fait avec Music For Artificial Clouds, ce sont des espèces de drones qui se poussent petit à petit, j’ai beaucoup d’intérêt pour la musique électronique. Normalement, Robert Henke est plus connu sous le nom de Monolake.

A l’inverse pensez-vous avoir influencé des gens, une espèce d’école Young Gods ?

Franz Treichler : Non, je pense qu’on a influencés des gens mais plutôt dans l’attitude ou la démarche. Beaucoup de groupes suisses se décomplexent du fait d’être suisses, on a donné une impulsion dans ce sens là. Après musicalement, tu lis des trucs à droite et à gauche, des gens qui nous citent. Mais non, je ne pense pas qu’il y a une école Young Gods.

Il y a des influences, des gens qui ont aimés une certaine période de Gods et qui ont fait leur truc après, mais je ne pense pas qu’il y a sur la place quelqu’un qui sonne comme nous. Je vois pas qui aurait intérêt a faire la même chose, la musique elle appartient à personne, nous ont s’auto influence, on prends des choses ici et là, on reprends peut-être des choses à des gens qu’on à influencés. C’est très vague et difficile à saisir et tant mieux.

Que pensez-vous du téléchargement et du battage dans les médias autour du piratage. Ne pensez-vous pas que cela pousse les gens à venir aux concerts ?

Franz Treichler : Je pense que c’est un phénomène actuel, ça va de pair la gratuité de la musique, le fait que les gens font autre chose de leur porte monnaie. C’et quelque chose ou il n’y pas de position à prendre de toute façon. Il y a une grosse hypocrisie à la base, l’industrie elle se tire un peu une balle dans le pied, pas seulement l’industrie du disque, je parle aussi en général. A un moment l’industrie créé une accessibilité à tout puis, après elle s’en étonne.

Bernard Trontin : Moi je ne le pratique pas personnellement, parce que j’aime acheter des disques, avoir l’objet créer un rapport avec l’artiste. Mais quand j’étais gamin, je faisais des cassettes avec celle de mes copains. D’ailleurs, je me rappelle que c’était écrit "Home taping is killing music and it’s forbiden" Ce qui m’intéresse c’est que les médias n’ont rien vu venir, ils ont passés tellement de temps à se bouffer entre eux, que ce truc est arrivé par derrière et maintenant ils essayent de l’intégrer dans leur politique, mais ils sont des miles en arrière. C’est marrant de voir qu’il y a de temps en temps quelque chose qui leur échappe.

Je vous ai vus il y a 6 ans au Zénith, ou vous aviez été invité en première partie par Noir Désir. Le "jeune" public était un petit peu surpris de vous entendre. Vous leur avez fait un joli pied de nez, une reprise d’un des morceaux du dernier disque de Noir Désir.

Franz Treichler : Oui l’Enfant Roi

Bernard Trontin : Le premier morceau de leur dernier album, ils ne le jouaient pas sur scène.

J’ai bien aimé ce petit pied de nez.

Bernard Trontin : Oui, nous aussi (rires)

J’étais loin, mais il me semblait voir vos sourires …

Bernard Trontin : Ce qui était à hurler de rire, c’est que c’est Franz qui a amené cette idée deux jours avant. On avait fait quelques dates en première partie des Noir Désir en France. On était à Clermont Ferrand et quelqu’un des Tambours du Bronx nous à prêtés un local pour répéter. Parce qu’avec un sampler, il fallait bricoler les boucles, passer dans des filtres, créer les programmes etc. Et on étais dans un tout petit local pour répéter ça, pour le jouer le lendemain au Zénith. J’ai du répéter ça avec des bongos, parce qu’il n’y avait que ça dans le local, je l’ai fait une fois et lendemain j’étais sur la scène avec un batterie complète et ça me faisait rire en pensant à la veille dans ce local et mes bongos.

 

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En savoir plus :

Le site officiel de The Young Gods


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