Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Jeffrey Lewis
Le Triptyque  (Paris)  30 juin 2007

Jeff’s back ! L’histoire se répète à nouveau. Comme tous les six mois, le never ending tour de Jeffrey Lewis faisait escale dans la capitale. Pour une des dernières soirées (de la saison ?) au Triptyque. Dans le cadre d’un plateau antifolk à l’ancienne : pléthore de groupes, collaborations à la pelle, prestations de premier choix. Digne de l’époque bénie de Mains d’œuvres …

Arrivée tardive = show des Cheese On Bread réduit à une peau de chagrin. Dommage car leur antifolk-pop semblait de fort bonne facture, sorte de Moldy Peaches version Canada Dry. Place maintenant aux irrésistibles Wave Pictures.

Certains ne les connaissaient pas ou que de nom, d’autres avaient vaguement jeté un coup d’oreille à leurs collaborations avec André Herman Düne, mais tous ne purent qu’être séduits. Des chansons incroyables, un frontman aussi excellent guitariste que chanteur. Outre un hommage à Echo & The Bunnymen, les anglais délivrent en fin de prestation une enthousiasmante relecture de "Someone I Care About" des Modern Lovers. Honnêtement, un musicien reprenant du Jonathan Richman ne peut qu’être fondamentalement brillant !

Place ensuite à la cadette des frères Düne : Lisa Li-Lund. Laquelle n’avait pas laissé de traces indélébiles lors de la soirée famille en novembre dernier à la Cigale. Et pourtant, soutenue - la majorité du temps - par les Wave Pictures, le set de la petite sœur sera fort sympathique. A noter les jolies relectures de Jack Lewis ou de "Lovefool" des Cardigans.

Voilà … la messe peut enfin commencer : seul Jeffrey Lewis demeure à l’affiche. Début de set dans l’esprit de la Maroquinerie en décembre dernier : ambiance paisible, majorité de nouveaux titres, saupoudrés cependant de quelques classiques ("Alphabet" ou encore "Sea Song"). Et les law-budget-videos dans l’histoire ? Pas de "Creeping Brain", uniquement du matériel inédit , et comme souvent à un stade encore inachevé.

Toujours prompt à se réinventer le Jeff ! Prenant actuellement part un hommage à "Bleach", Jeffrey a mis en images trois titres de la genèse de Nirvana … L’occasion rêvée de percer une fois pour toutes le secret des paroles. Premier essai : "Big Cheese". Impossible encore une fois de ne pas éprouver de tendresse pour ces chansons de jeunesse de Kurt.

Actuellement en cours de réalisation d’un album de reprises de Crass , à paraître à l’automne, Jeff tape dans la foulée une petite reprise du gang anglais hyper politisé : "Do They Owe Us A Living" a priori. A cet instant, le génial leader des Wave Pictures s’est adjoint au trio depuis plusieurs titres ; guitare, ukulélé, ses interventions font souvent mouche.

Puis, le show du new-yorkais prend un tournant décisif que rien ne semble pouvoir arrêter. Le principal intéressé donnant même l’impression de ne plus rien contrôler. Comme s’il venait de se faire happer au vol avant d’être emporté ailleurs. Et d’exhorter son frère à proscrire tout temps mort. "No LSD Tonight" ravira les aficionados tandis que "Mr Moustache" (toujours extrait de Bleach) déchaînera les fous rires au sein du public. "Posters". La prestation touche à sa fin, plus que deux titres dans les tuyaux …

Un rapide sondage des premiers rangs. Comme à l’habitude, Jeff retient "If You Shoot The Head Kill The Ghoul" pour plus tard. "Heavy Heart" dans l’immédiat. Le calme avant la tempête. L’assaut final ensuite : apocalyptique et ô combien bienvenue version de "They Always Knew" avant "Shoot The Head". Solo déglingués, chant approximatif, hurlements à qui mieux mieux. Une corde de guitare cède.

Les lumières se rallument. Pourtant, rien ne semble pouvoir arrêter le Jeff Lewis Band. Jack en profite pour glisser son cher "Man With The Golden Arm". Dieu que le talent de ces new-yorkais s’avère sans bornes … Fin du set et des aventures du trio de Seattle sur "Sifting".

Sans conteste la plus réussie du lot, véritablement réinventée avec son refrain entêtant : "Ddon’t have nothing for you, don’t have nothing for you, don’t have nothing for you" et cette improbable galerie de personnages, glissant des mains de Jeffrey pour venir s’éparpiller au milieu de la scène. Suite au prochain épisode.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album It's The Ones Who've Cracked That The Light Shines Through de Jeffrey Lewis
La chronique de l'album Hallso Box de Jeffrey Lewis
La chronique de l'album 12 Crass Songs de Jeffrey Lewis
La chronique de l'album Manhattan de Jeffrey Lewis & Los Bolts
Articles : Jeffrey Lewis est un paradoxe -
Articles : Jeffrey Lewis - biographie
Articles : Jeffrey Lewis - Kevin Coyne - Le concert évènement signé Froggy's Delight.
Jeffrey Lewis en concert au Festival Antifolk 2003
Jeffrey Lewis en concert à La Guinguette pirate (10 octobre 2003)
Jeffrey Lewis en concert au Restaurant Pain et Vin (6 février 2004)
Jeffrey Lewis en concert au Nouveau Casino (9 février 2004)
Jeffrey Lewis en concert à Paris (8 octobre 2004)
Jeffrey Lewis en concert au Point Ephémère (29 janvier 2005)
Jeffrey Lewis en concert à La Cigale (12 avril 2006)
L'interview de Jeffrey Lewis (septembre 2003)
L'interview de Kevin Coyne et Jeffrey Lewis (9 Fevrier 2004)
L'interview de Interview de Jeffrey Lewis (22 octobre 2004)

En savoir plus :

Le site officiel de Jeffrey Lewis


Barbel         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=