Jason Molina, seul maître à bord de Songs: Ohia nous propose ici un album qui devrait ravir les fans des 70's. Si on le compare souvent à Will Oldham de Palace, Il faudrait plutôt parler ici de Neil Young ou Johnny Cash.

Les 8 morceaux de Magnolia Electric Co sont autant de références à ses influences sans pour autant devenir un catalogue ou, pire, une parodie.

Tout y est en effet pour un cocktail réussi, guitares juste assez électriques ("John Henry Split my heart"), juste assez slides pour ne pas sombrer dans le surf et les vahinés ("Hold on Magnolia"), pas assez country pour tomber dans les clichés ("The old black men"), des mélodies évidentes masquées derrières des arrangements impeccables mais qui laissent la part belle à la spontanéité.