A l’affiche du pavillon estonien, situé dans les annexes du Palazzo Malipiero, l’artiste multimedia Marko Mäetamm, autoqualifié de "the World’s Most Naive Artist" qui avait défrayé la chronique en 2002 avec "Me-Supernatural", roman graphique sur Internet dont il était un des protagonistes d’une nouvelle Trinité avec Dieu et le Diable.
Pour la 52ème Biennale de Venise, il présente, sous le titre "Loser’s paradise", un travail qu’il veut à la fois très personnel et près universel qui développe dans ses complexes narratifs autofictionnels des stratégies et une iconographie enfantines.
Ainsi avec "Sandbox", il évoque l’analogie réflexive sur le bac à sable des enfants dans lequel ils sont autorisés à jouer et à construire leur univers et la condition humaine, l’homme étant lui aussi admis à jouer dans sa petite boite le temps d’une vie.
A l’issue de la visite, comme suggéré dans le dossier de présentation, le visiteur a le choix entre ces différentes propositions de ressenti :
"a) Collection of Modern Miseries,
b) I Told You So,
c) A Good Idea,
d) When is Supper, Honey?" |