Parfois on peut se demander si toute la musique américaine ne va pas finir par se résumer à des copies plus ou moins réussies de Palace, et autres songwriters dopés au prozac. Non pas que le genre soit mauvais, et même, pas mal de bonnes choses arrivent jusqu'à nos oreilles, pourtant pas toujours fluently bilingual ce qui nous empêche d'approfondir les textes qui ont plus que jamais leur importance dans ce genre musical.

Avec ce nouveau Vic Chesnutt on pouvait donc craindre, comme c'était le cas pour "West of Rome", de se retrouver avec un disque un brin hermétique. Heureusement, même si Vic Chestnutt ne sera pas le prochain invité de Drucker, il nous sert avec Silver Lake un album très agréable qui n'atteint certes pas des sommets de joie et de bonne humeur mais qui reste plutôt folk et mélodique. Sur "2nd Floor", il y a même une belle envolée électrique qui débride un peu l'album et permet un petit répit pour enchaîner sur la deuxième partie... le titre porte bien son nom en fait !.

Les fans de Vic Chesnutt y trouveront sans doute leur compte.