Malgré le titre, Moi et mon camion, Merz est un artiste britannique, il nous livre un troisième album après Loveheart en 2005, et Merz en 1999.
Dès la première chanson "The Eviction song" une porte de camion claque et l’ artiste nous invite à le suivre sur les routes, écoutant la respiration des peuples.
Le chant est assuré, la voix est claire, les ballades sont des traversées dans des paysages solitaires, des questionnements face à la mer sauvage qui heurte les côtes. La quête de Merz est d’être la bonne personne, au bon endroit, cherchant le renouvellement des sensations, la découverte du monde et des gens.
Esprit nomade, il accueille aussi du monde dans son camion ! , comme Paul Hartnoll (Orbital) les musiciens de Goldfrapp, The Earlies pour affirmer qu’il y a là aussi une famille. L’alchimie est parfaite, pas de saute d’humeur, ni de faux pas, chacun trouve sa place.
Alors on ne se lasse pas d’égrainer les petites histoires de Merz, de goûter un peu l’esprit anglais, de retrouver les côtes de Cornouailles, le mysticisme de Stonehenge, puis ou battre du pied grâce à une mélodie simple et efficace.
De plus le personnage est sympathique, faisant de sa vie un éternel voyage ; désormais il habite en Suisse dans les Alpes, prenant la vie dans un mouvement, se forgeant des certitudes pour mieux les détruire dans le moment d’après.
Il sera votre ami, vous consolant dans les moments de déprime, il vous rassurera et prendra soin de vous.
Ecoutez donc la musique de Merz comme vous suivriez un morceau de papier tourbillonnant dans le vent, sans vous soucier d’autre chose que du fait d’être vivant et sensible.
le 17 avril 2008 à la Flèche d’Or (seule date en France pour le moment)
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