Le digne héritier de Now Wow (2005) est désormais dans les bacs ! Hourra ! Le rock au son cradingue et suave de The Kills est de retour. Midnight Boom est un titre très prometteur qui évoque les nuits sans fin, arrosées de bière et de larsens. Ceci toujours avec un glamour dont seul ce groupe a le secret.
On ne change pas une équipe qui gagne : Alison Mosshart, alias VV au chant et Jamie Hince, alias Hotel à la guitare forment LE couple musical rock.
On est loin de la verve délétère de Keep on your mean side qui était un pur bijou de punk rock, mais the Kills est un groupe qui évolue en réussissant à chaque opus à se renouveler. C’est le cas ici.
La fête commence avec "U.R.A Fever", un titre au rythme paresseux et aux résonances trip-hop (merci les beats de XXXchange) qui clame "Ain’t born typical", un hymne à la différence. Bienvenue dans l’univers de The Kills.
Les règles sont posées : tout doit être envoutant, sexy et surprenant. Et on n’est pas déçu tout au long de l’album. On se prend des mandales binaires comme "Alphabet pony" ou "Last day of magic", des "Hook and line" et "Tape song" ou la voix de VV est troublante de ressemblance avec celle de la reine PJ Harvey. Mais aussi des caresses musicales comme le très beau "Black balloon" ou la ballade concluant l’album : "Goodnight bad morning" qui sent bon la gueule de bois et les acouphènes du petit matin.
Ce savant mélange salé-sucré ravira les fines bouches. Toutefois, les fans de la première heure risquent de trouver que, même si les ingrédients de base sont là, il manque toutefois un peu de piment . |