Comédie de Robert Merle, mise en scène de Alberto Nason, avec Mansour Bel Hadj, Amandine Marco, Alexandre Ethève, Solen Le Marec, Lucien, Violette Mauffet et Olivia Lamorlette.
En Grèce, dans l’Antiquité, les femmes, lassées des guerres menées par les hommes et par la misogynie de ceux-ci, leur confisquent le pouvoir et décident de régner à leur place sur la cité d’Athènes.
Décoiffant, alerte, vivifiant… les adjectifs manquent pour qualifier "L’Assemblée des femmes" version Tutti Quanti, soit la pièce d’Aristophane revue et corrigée par Robert Merle et dynamisée par la mise en scène efficace d’Alberto Nason qui connaît son affaire en commedia dell’arte et a su emmener la jeune troupe vers un spectacle actuel, populaire, plein d’énergie et de malice, dans lequel on n’a pas le temps de s’ennuyer et qui exploite au mieux le talent de chaque comédien.
On y retrouvera des amoureux un peu niais, des femmes à barbe remontées, des maris stupides ou des vieilles bien gaillardes. Et des combats, des chansons et un jeu au milieu du public. Un spectacle qui sait aussi délivrer de subtils messages sur la politique, le couple ou les dérives de la société.
Tout ça dans une comédie débridée et festive à laquelle on prend beaucoup de plaisir. Mais le mieux pour s’en rendre compte, qu’on soit ou non une femme, est devenir garnir les rangs de l’assemblée ! |